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Le cinema de Papa Berry

Publié le 17 janvier 2009 par Boisset
Le cinema de Papa Berry

Réalisé en 1971 par Claude Berri Avec Claude Berri, Yves Robert

Claude Langmann alias Claude Berri

Le cinéma de papa fait partie des films à dimension autobiographique de Claude Berri, au même titre que La Première fois, Mazel Tov ou le mariage, Sex-shop ou La Debandade. Ces films ont tous en commun de mettre en avant des épisodes de la vie du réalsiateur et ont tous pour personnage principal, Claude Langmann - le vrai nom du réalisateur-producteur.


Un hommage au père

Bien que dédiée à sa mère, Le Cinéma de papa est un hommage rendu par Claude Berri à son père, "le vrai acteur de la famille", comme il se plaît à le décrire. Pour écrire et tourner ce film très personnel et en grande partie autobiographique, Claude Berri s'est allié à son père pour l'écriture du scénario et comptait lui donner le rôle dans le film. Malheuresement, ce dernier va mourir avant que le film ne soit mis en marche et c'est finalement, Yves Robert qui va tenir le rôle du père dans le film en 1970. Grand admirateur du film, François Truffaut louait le goût de la famille, rare, selon lui, au cinéma, qui en émanait. "En sortant du Cinema de papa, on a la certitude que Claude Berri a échappé à ce drame de l'artiste coupé de sa famille, voilà donc un cinéaste qui aime ses parents, cela rend son film encore plus rare".


Un de films favoris de François Truffaut

Dans son ouvrage Les films de ma vie, François Truffaut accordait une place significative au film de Claude Berri qu'il appréciait beaucoup. "Claude Berri n'est pas en metteur en scène cinéphile, il ne se réfère pas aux films existants mais à la vie elle-même, il puise à le source [...] la lutte pour la vie, les problèmes d'argent, le pain quotidien, la recherche d'un métier, la naissance d'une vocation, l'alternance de la chance et de la malchance [...] la nécessité d'être heureux en amour [...] ce sont les meilleurs thèmes car les plus simples, les plus universels et curieusement, au fur et à mesure que le cinéma devient plus intellectuel, les plus délaissés".


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