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Je suis une bonne poire et j'ai rien à dire sur les putes à frange

Publié le 21 décembre 2008 par Francisbf

Je ne sais dire quel émoi m'étreint lorsque j'écris ces lignes, vu que de toute façon je ne réfléchis pas des masses vu que de toute façon je regarde la télévision nationale en ce moment alors que je tente d'écrire ce qu'il faut reconnaître que c'est pas facile, même si c'est pas super intéressant.

Mais je m'en fous, je le fais quand même, j'ai pas peur de rien, ouf malade que je suis. Par contre, je sais pas de quoi parler, ce qui est le cas depuis un certain temps, vous l'avez sans doute remarqué. Je suis triste et inutile même à mes lecteurs. J'en pleurerais presque, mais j'aurais besoin d'oignons. Pas aux pieds. Quoique ça marcherait sans doute aussi pour me faire pleure, je suis sensible des pieds. Et des épaules. Je hais qu'on me touche l'épaule, ça provoque généralement une réaction violente, comme quand on coupe devant moi le saucisson avec un couteau à bout rond (sacrilège !)

Demain, c'est lundi, et je 'm'en vais rejoindre mon pitit frère et ma pitite soeur, sauf si elle est en meeting, comme ça a l'air d'être le cas dès que j'appelle chez eux. C'est dur d'avoir une petite soeur communiste. Pour avoir des relations. Fraternelles, pas sexuelles. Vous êtes vraiment dégoûtants de penser à ça. Tiens, au passage, j'en profite pour faire une pitite annonce : bientôt sur votre blog préféré (non, pas celui de Boulet)(non, pas le vôtre non plus, il est nul), on parlera d'un sujet porteur, histoire de fêter dignement Noël et de faire péter mes statistiques : le sexe. Mais pas vulgairement, hein, pas question de parler de bite, cul, poils, nichons, couilles, con, kama-sutra, léchage d'aisselles ou zoophilie. Ce ne sera pas la peine, puisque les gens viendront grâce à cet article-ci, youpi.

Mais avant ça, il faudra que je retrouve ma pitite famille, communiste comprise, pour fêter dignement la consommation et Coca-Cola, dans la joie et la bonne humeur, au mépris souverain de la mode actuelle qui veut dénigrer toute tentative d'être un peu content en même temps que les gens. Tant pis, je braillerai quand même « il est né le diviiiiiinenfannnnt, sonnez hautbois résonneeeeeez museeeeeetteuuus, il est né le diviiiiiinenfant, chantons tous son avènement, lalalalala », tant pis si ça attire moins les gonzesses que chanter Brassens dans un bar à vin (si, si, la tête de ma mère, ça attire des gonzesses)(hélas, mères de famille)(mais pourquoi ? Pourquoi mon dieu ?), au moins, ce sera gai et enjoué et dans l'esprit de Noël qu'on a pas trop vu depuis un moment, parce que déjà il fait pas un temps de Noël, encore hier on pouvait sortir en T-shirt dans Paris à 18 heures, le monde est fou, fou je vous dis.

Mais avant de retrouver les hautbois et les musettes, j'aurais dû prendre un autre billet pour faire la bonne poire et partir à 20 heures demain au lieu de 10 heures, et aller à l'aéroport chercher une obamiste de retour de Washington pour faire un échange de sacs et me trimballer une valise de plus que prévu, ça va être pratique tiens. Pffff. En échange de quoi ? Un cadeau du sac. Et le remboursement du billet de train, quand même. Manquerait plus qu'ça. Les oenologues, j'vous jure, tous des pffff j'ai même pas envie de m'énerver.

Mais on m'y reprendra pas. Nan mais des fois, faut pas déconner non plus, on est pas des putes à frange.

J'aime bien l'expression « pute à frange ».

Mais j'ai pas souvent la possibilité de l'utiliser. Parce qu'au lieu de rencontrer des putes à frange, je m'instruis. Par exemple, j'apprends que le beurre de cacahouètes est la preuve que Dieu existe et que l'évolution est un mythe idiot.



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