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Goal II. La consécration

Par Tom

Goal II. La consécration

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Inédit au cinéma en Belgique (à ma connaissance), "Goal II. La consécration" débarque en DVD. Ambiance mitigée pour le deuxième volet de la trilogie footballistique co-produite par "Buena Vista Pictures", filiale de "Walt Disney".

Rien ne va plus au Real de Madrid ! Le club espagnol aligne les défaites, malgré un noyau impressionnant, et le public prend pour cible la direction du club et l’entraîneur (Rutger Hauer). Les dirigeants espagnols décident de recruter le jeune attaquant Santiago Munez (Kuno Becker) qui fait les beaux jours du club anglais Newcastle United. Santi’ ne tarde pas à accepter le juteux contrat que lui propose l’équipe espagnole. Tout ne se passe pourtant pas bien : Santi’ voit de moins en moins sa fiancée, Roz (Anna Friel), qui travaille toujours comme infirmière en Angleterre ; les médias et les paparazzi pourchassent la nouvelle star du Real ; et, comme si ça ne suffisait pas, la mère de Santiago, qui s’était évaporée dans la nature, tente de recoller les morceaux avec son fils. Même au top, Santiago n’en est pas quitte avec les épreuves…

Goal II. La consécration

Après que le réalisateur Danny Cannon ("Judge Dredd") nous ait offert "Goal ! Naissance d’un prodige" (2005), un film très sympathique alliant rêves, espoir, volonté, et football made in England, le réalisateur Jaume Collet-Serra reprend le flambeau.

Goal II. La consécration

"Goal II" souffle le chaud et le froid. Les relations amicales et conflictuelles entre Santiago et son entourage, constituent le principal intérêt du film qui pèche par contre sur le plan du spectacle ! Bien que la trame psychologique reste correcte (sans plus), certains choix du réalisateur viennent plomber ce timide film sportif...

Goal II. La consécration

Si vous survivez au marketing poussif glorifiant le Real de Madrid et David Beckham, peut-être que les séquences footballistiques vous achèveront !?! En effet, les scènes de match, qui se voulaient sans doute impressionnantes, sont trop hachées et ampoulées de ralentis exacerbant pour offrir du plaisir à l’amateur de football ! Quelle déception pour ce réalisateur prometteur qui avait merveilleusement bien travaillé sur "La Maison de cire" (2005) !

Goal II. La consécration

"Goal II. La consécration" apparaît davantage comme une belle grande vitrine publicitaire, avec Lamborghini, GSM Siemens, équipement Adidas, et stars du football dopés aux dollars, plutôt qu’à un film de football pur et dur.

Goal II. La consécration

Ce long-métrage pousse le mauvais goût en présentant une fin abrupte à la sauce "Matrix Reloaded", conçue sans doute pour nous faire trépigner jusqu’au troisième et dernier film. Alors ? Santiago trouvera-t-il le moyen de recoller les morceaux avec Anna ? Restera-t-il au Real ? Si vous souhaitez connaître les réponses de ces questions cruciales, rendez-vous prochainement dans "Goal 3" qui devrait être réalisé par Danny Cannon… Ah ? Bonne nouvelle à l’horizon ? Mais, à propos, quelle sera l’histoire de ce troisième film ? Santiago va-t-il être sélectionné en équipe nationale ?

Goal II. La consécration

Pour "Goal II", il n’y aura en tout cas pas de prolongation ! Mieux vaut finalement revoir "Goal !" ou, alors, (re)découvrir "A nous la victoire" (1981) de John Huston, plus vrai, plus pur et mieux ficelé.

La bande-annonce...


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