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Beaux perdants, magnifiques vainqueurs

Publié le 25 janvier 2009 par Pascal Boutreau

Alléluia ! 4-1 pour Reims contre Strasbourg, prétendant à la montée... Un football champagne qui a régalé la planète entière (bon ok, seulement ceux qui ont cette grande chaîne internationale qu'est Ma Chaîne Sport). Saint Luis Fernandez est descendu parmi nous... Le Stade de Reims n'est plus qu'à 20 points de la montée... Ah ben oui, depuis jeudi soir, mes objectifs ont forcément changé... Le maintien n'est plus à l'ordre du jour... Tremblez équipes de Ligue 2 ! Les Rouge et Blanc sont de retour.  Quoi ??? Vous trouvez que je m'enflamme peut-être un peu vite... C'est pas faux...

Peu importe, pour fêter ça, un petit "miam miam" bien sympathique. Comme cette news est très tennis, je vous présente madame Roddick, alias Brooklyn Decker, une top modèle qui fait de nombreuses photos en oubliant parfois de se vêtir... Sans doute par étourderie. 

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La bonne nouvelle du week-end est venue d'Estonie. D'Otepää précisément où Vincent Vittoz est monté sur le podium du 15km classique. Les adeptes de ce blog connaissent tout le respect que j'ai pour Vincent et ne s'étonneront donc pas de mon plaisir à avoir dû écrire le papier suivant paru dimanche dans L'Equipe.

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Vittoz dans le bon tempo

Troisième hier en Estonie, le fondeur de La Clusaz revient fort à moins d’un mois des Mondiaux.

Le poing serré, Vincent Vittoz vient de franchir la ligne d’arrivée du 15km classique d’Otepää, au sud-est de l’Estonie. Dans le quatuor de tête à tous les intermédiaires, le Français arrache finalement la troisième place et s’offre le dix-neuvième podium de sa carrière. Dans un style qui n’est pas toujours son préféré, le champion du monde 2005 de poursuite termine à moins de dix secondes du Tchèque Lukas Bauer, tenant de la dernière Coupe du monde mais vainqueur hier pour la première fois de la saison. A un peu plus de trois semaines des Mondiaux de Liberec (18 février-1er mars) qu’il disputera à domicile, le Tchèque, très discret depuis le début de saison, semble avoir programmé de façon optimale son pic de forme.

A trente-trois ans et après de nombreuses années sur le circuit, Vittoz maîtrise lui aussi la préparation des grands rendez-vous. Déterminé d’entrée de course, il a montré hier qu’il faudrait encore compter sur lui aux Mondiaux. « C’est rassurant, confie-t-il. Ça fait du bien par rapport à tout l’investissement mis dans la préparation et qui me permet de décrocher au moins un podium par saison depuis longtemps (depuis 2001). J’ai bien travaillé depuis le Tour de Ski et je sentais que ça montait, que la forme était là et qu’il y avait moyen d’aller chercher quelque chose. »

Rassurant aussi suite à un début de saison certes régulier (huitième du 15km libre de Gällivare, en Suède ; septième de la montée finale du Tour de Ski, à Val di Fiemme) mais sans véritable coup d’éclat. A l’heure du bilan de son Tour de Ski, le Cluse glissait d’ailleurs : « il me manque encore petit truc ». Avant d’ajouter dans un petit sourire : « A moins que je ne l’ai plus… ». Hier, Vittoz l’a retrouvé. « Jusqu’à présent, il me manquait peut-être l’envie de me rentrer dedans, analyse-t-il. Je ne me suis jamais affolé car j’étais toujours placé. Quand on est régulier autour de la dixième place, un jour, ça finit par passer. La différence se fait sur un supplément de gnac et de confiance. » Celle du Cluse a fait un bond hier. De très bon augure avant de partir à Rybinsk (Russie) disputer la semaine prochaine « deux belles courses » (15km libre départ en ligne et une poursuite) et d’entamer ensuite un stage de deux semaines en altitude dans les Dolomites.- P.G.-B

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Et puis l'actu du ski de ce week-end, c'est évidemment le doublé tricolore dans le slalom de Kitzbühel, en Autriche, l'un des rendez-vous les plus prestigieux de la saison. Souvent placé, Julien Lizeroux a remporté la première victoire de sa carrière en devançant de huit centièmes Jean-Baptiste Grange. Je ne les connais pas personnellement mais à en croire mes collègues de l'alpin, ce sont en plus deux bons gars, humbles. Les images de l'aire d'arrivée était particulièrement émouvantes. Dans les yeux de Grange, il n'y avait pas un mec "seulement" deuxième, mais avant tout un gars le plus heureux du monde pour la victoire de son pote. Les deux hommes sont tombés dans les bras l'un de l'autre pour une longue étreinte. Dieu que c'était beau et intense.

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Un mot de tennis. Richard Gasquet est unique. Samedi, contre le Chilien Gonzalez, le Biterrois a sorti deux premiers sets énormes. Des revers de rêve, des points tactiquement exceptionnels, un vrai rouleau compresseur donnant même parfois l'impression de se faire plaisir sur le court. Le tout dans une ambiance de folie avec des supporters chiliens et français déchaînés (il y aura même des fumigènes à l'issue de la rencontre). Et puis bang ! Un bobo par-ci, au autre par-là et tout se détraque. D'ordinaire, notre ami aurait ensuite pris une valise.  Mais le petit Richard a cette fois montré un coeur de lion (facile, je sais). Il s'est accroché, s'est battu. Alors certes, il a fini par s'incliner 12-10 au cinquième set. Mais quel match. Juste énorme avec des points incroyables de chaque côté, les revers de Gasquet répondant aux missiles en coup droit du Chilien. Quel spectacle !

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Toujours du tennis avec des extraits de la conférence de presse d'Alysée Cornet après sa défaite face à Dinara Safina alors qu'elle a eu deux balles de match dans le troisième set. Cette jeune fille a un sacré tempérament. J'aime beaucoup. (extraits plus larges sur lequipe.fr http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2009/20090125_110311_alize-rit-pour-ne-plus-pleurer.html)

"A 5-2 au troisième set, j'ai commencé à visualiser des images de victoire. C'est humain. Je me disais : Qu'est-ce que cela va me faire de gagner sur la Rod Laver Arena ? A 5-4 et 40-15, je me dis presque : Qu'est-ce que je vais faire quand je vais gagner ? Je me dis que cela va être trop fort et là, l'émotion monte. C'est ce qui fait le plus mal de penser à la joie que j'aurais pu éprouver si j'avais pu gagner ce match. A la place, j'ai une cuisante désillusion."

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(elle a enchaîné avec un double mixte) "Cette victoire en mixte m'apporte plus de problèmes qu'autre chose. J'avais prévu dès ma défaite en simple de partir voir mon copain aux Etats-Unis et je ne sais pas pour quelle raison j'ai gagné en mixte ! C'est vraiment n'importe quoi. (...) Mais c'est aussi ça qui fait ma force. Même pour un mixte que je dois perdre, je n'y arrive pas (sourires). Je suis toujours là, je me bats et j'essaie de gagner. Dans ma tête, je me disais : Constantin ou Marcelo ? Ce n'est ni Constantin (son petit ami autrichien, étudiant aux Etats-Unis) ni Marcelo (son partenaire de double), c'est juste la victoire qui prend le pas sur tout. C'est peut-être pour cela que je vais devenir une grande championne."
"Ma maman est désespérément positive. Elle me gave (rires). Rien n'est grave pour elle. Elle me dit : c'est pas grave, tu as fait un bon match ! Mais je m'en fous, j'ai perdu. Elle est positive tout le temps. Parfois, on n'a pas envie d'entendre cela après une telle défaite. On a envie de quelqu'un qui compatit comme Pierre (Bouteyre, son entraîneur). Il a failli se pendre tout à l'heure avec son badge (rires). Mais ma mère est là et elle est contente. J'ai fait un bon match et elle sait que je suis sur la bonne voie, que j'ai fait du spectacle, qu'elle a apprécié et que les gens ont apprécié. "

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Deux beaux perdants donc mais aussi une belle gagnante avec Marion Bartoli, victorieuse de la n°1 mondiale Jelena Jankovic au bout d'un match parfait. Deux sets et hop, pliée la n°1 mondiale. Tout comme Christine (voir commentaires de la news précédente), j'ai un peu de mal à m'enthousiasmer pour cette joueuse mais force est de constater qu'elle aussi possède un sacré tempérament. Et point de vue tennis, on n'atteint pas la finale de Wimbledon par hasard. Donc respect à Melle Bartoli, dernière de nos représentantes à Melbourne.

Quant à Monsieur Roger, il nous a fait peur le bougre... Mais il est toujours là... Pour mon plus grand plaisir. Avec encore Roger, Nadal, Murray, Djokovic, Roddick, et nos tits Français (à l'heure où j'écris ces lignes, je m'apprête à les suivre à la télé), la deuxième semaine s'annonce prometteuse. J'en connais un qui ne va pas beaucoup dormir...

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Deux films en cette fin de semaine. Et deux bons films. "The Club" d'abord ou l'histoire d'un mec un peu paumé qui se trouve une "famille" d'adoption au sein d'une équipe de videurs d'une boîte de nuit. Quelques scènes violentes qui justifient un avertissement mais un film parfaitement maîtrisé avec d'excellents acteurs. Et pour bonifier le tout une très bonne B.O.

Mention très bien aussi pour "Frozen River". Une mère de famille abandonnée par son mari, se retrouve embarqué dans une affaire de trafic de clandestins entre le Canada et les Etats-Unis. Un film lent mais loin d'être chiant (pas comme le Che qui est lent ET chiant). Un portrait de femmes parfaitement réussi et quelques belles images du Saint-Laurent.

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Marathon
Opération commando Marathon des Sables

Jeudi

Course à pied : 1 heure (pas trop de jambe)

Vendredi

Course à pied : 2 h 5' avec sac à dos moyennement chargé (forêt de Meudon, avec plusieurs grosses côtes, le tout dans la boue et le vent sinon ce ne serait pas drôle...)

Natation : 2200 m (4x 100 4 nages, 1 nc, 1 jambes ; 8x50 batt 1 souple, 1 rapide ; 3 x (2x50 sprint ; 100 très rapide ; 100 pull souple) ; 200 pull ratt ; 300 pull amplitude)

Dimanche

Course à pied : 1 heure (la sortie de vendredi toujours dans les papattes)


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