Magazine

La langue de Laurence Parisot : The Davos Limited

Publié le 28 janvier 2009 par Mtislav
Aujourd'hui, nous avions prévu de laisser la parole à notre spécialiste de la rubrique culturelle. En arrêt de travail, aux prises avec de terribles problèmes gastriques (ici, nous considérons que nous vous devons la vérité), elle a renoncé alors même que nous menacions de téléphoner au Docteur Parisot et de l'envoyer au forum "épidémiologie" de Davos. Elle ne pliait toujours pas. Las, nous avons donc décidé de laisser la parole à notre spécialiste en économie, très angoissé en ce moment, tout prêt à lancer des cris confus, garçon fragile s'il en est, garçon compliqué, en crise. Un employé modèle (une lavette pourrie jusqu'à l'arête de l'avis de toute la rédaction).
J'aime beaucoup les collages, celui qui sert de support à la bannière 100 % blogs de meuf me plaît beaucoup. Je l'afficherai bien sur mon blog, je le mériterais car je considère lutter dans ce sens mais je fais plutôt partie de ces soldats veules et opportunistes qui suivent la roulotte de la cantine, tirent dans le dos de leurs chefs ou se séparent de leur uniforme à la première escarmouche. Je ne voudrais pas causer du tort à une cause noble.
Parlons un petit peu chiffons si vous le voulez bien. Laurence Parisot à France Inter (mercredi 28 janvier 2009) : 
Nicolas Demorand : Bon, ça fait du boulot en tout cas pour le Davos 2009, le forum économique mondial... Vous y allez y ou pas Laurence Parisot ?

Laurence Parisot : Pour la première fois euh de ma vie euh j'y vais. Je vais y passer 24 heures, je voudrais... (coupée par le tonitruant interviewer)Nicolas : C'est un geste de solidarité appréciable en ces périodes de crise ! (rire du tonitruant interviewer)Laurence : Pas du tout, c'est un geste de curiosité intellectuelle euh e é enfin manifeste c'est-à-dire j'ai j'ai absolument besoin de comprendre, d'abord si certains des acteurs qui ont une part de responsabilité forte dans cette crise se remettent en cause. Il, il le faut et je vais participer à un panel où j'ai bien l'intention de, de challenger je dirais, certains, de ce point de vue là, un panel de discussion.

Nous nous épargnons la transcription de la suite. Laurence n'oublie pas le deuxièmement, la seule chose, c'est qu'elle dit exactement la même chose que dans le premièrement.
Laurence se croît encore à l'IFOP et part à Davos pour participer à un panel de discussionChallenger ! Un petit peu plus d'un siècle qu'on ose l'utiliser dans notre belle langue, autant dire que les publicitaires n'ont jamais parlé autrement.
Venons-en à la curiosité intellectuelle. Que Laurence prenne plutôt en compte son empreinte écologique et reste tranquillement chez elle à relire Schopenhauer
En ce qui nous concerne, nous irions  bien à Belém, ville du Brésil que nous ne connaissons pas et où a commencé depuis hier le Forum Social Mondial. Ce n'est peut-être plus aussi hype que ça l'a été. A Porto-Alegre, la curiosité intellectuelle poussait quelques VIP jusque là-bas...
Vous rêvez d'y être... au moins dans la rue pour profiter de la batucada... C'est chez Zoé (extraits sonores) et beaucoup d'autres choses encore.
Henry J., responsable de la rubrique économie
photo : Breno Peck et à partir de la planche Flickr de ses albums  

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mtislav 79 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte