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Sarkozy "écoute", "comprend", mais ne change rien !

Publié le 30 janvier 2009 par Olive
Je pense que si Sarkozy ne veut pas comprendre va falloir lui faire comprendre que les français ont ras le bol de sa politique et qu'il faut arrêter de dire que c'est juste une inquiétude. Puis faut qu'ils arrêtent de vanter le service minimum, car déjà les gares étaient vides car les gens avaient prévu de manifester, puis faut savoir qu'à la SNCF si effectivement il y a eu beaucoup plus de train prévu, c'est parce que l'entreprise à décider d'annuler tous les trains de FRET de façon à garder disponible pour le voyager les conducteurs de trains, mais du coup pas de service du tout pour les clients de FRET.
Marre  de cette phrase de Sarko toujours d'actualité: "J'écoute mais je ne tiens pas compte !"

(Source AP)
Face à la mobilisation sociale, Nicolas Sarkozy "écoute", comprend", mais garde le cap. Alors que plus d'un million de Français sont descendus jeudi dans la rue, le chef de l'Etat préfère y voir le reflet d'une "inquiétude" plus que d'une contestation de sa politique, et a donné rendez-vous aux syndicats en février pour une réunion qui était déjà prévue, à l'ordre du jour encore flou.

Au soir d'une journée de grève et de manifestations largement suivie, le chef de l'Etat a pris acte dans un communiqué d'une "inquiétude légitime" des Français face à la crise. Cela "impose aux pouvoirs publics un devoir d'écoute, de dialogue", a-t-il souligné.

Il rencontrera donc en février les organisations syndicales et patronales pour "convenir du programme de réformes à conduire en 2009". Il prend soin dans le même temps de "remercier les agents du service public" qui ont contribué au "service minimum", une de ses principales promesses de campagne.

Pour le reste, Nicolas Sarkozy ne bouge pas d'un iota sur sa volonté de poursuivre les "réformes" et un plan de relance basé sur l'investissement, et non sur le soutien du pouvoir d'achat. "La priorité économique, c'est aujourd'hui la relance par l'investissement", a réaffirmé vendredi son conseiller Raymond Soubie.

Le chef de l'Etat s'est donc borné jeudi soir à transmettre "un message d'empathie" aux manifestants, comme le résume un de ses proches.

Vendredi, il s'agissait surtout de minimiser la forte mobilisation de la veille en la mettant sur le compte d'une "inquiétude" plutôt que d'une réelle contestation.

Ainsi, pour Raymond Soubie, ces manifestations ont rempli "une double fonction": "une fonction d'exorcisme à l'égard de la crise et une fonction plus générale de manifestation de cette angoisse". Jeudi, "il ne s'agissait pas de faire retirer un projet", a-t-il insisté.

Le ministre du Budget et de la Fonction publique Eric Woerth, lui, "ne croi(t) pas" non plus que ce mouvement "exprime un rejet de la politique du gouvernement". "C'est une grève importante", mais "aussi importante" que beaucoup d'autres "auparavant", a-t-il jugé.

Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a même assuré sur Canal+ qu'il se "sentait assez proche de certaines des revendications", sur l'emploi ou le pouvoir d'achat par exemple. Et "on a donné le visage d'une démocratie apaisée", avec le fonctionnement du service minimum, s'est-il réjoui. "Le pays n'était pas bloqué".

"Ce qui a surtout été réussi hier, c'est l'application de la loi sur le service minimum", a renchéri Xavier Bertrand sur Europe-1. "Nous sommes aujourd'hui attentifs comme jamais à ce qui se passe", a assuré le secrétaire général de l'UMP. "On n'est pas sourds", mais "j'entends aussi être la voix de cette majorité silencieuse qui, hier, est allée travailler".

"On a un président content de lui avec un pays mécontent de lui", a rétorqué Laurent Fabius sur France-Inter. "Il y a cette inquiétude c'est évident, mais il y a des gens qui ne sont pas d'accord avec la politique gouvernementale", a souligné le député socialiste. S'il y a un "refus d'entendre, je crains qu'il y ait des conflits sporadiques assez violents, assez durs", a-t-il prévenu.

Nicolas Sarkozy "a peut-être écouté, mais il n'a pas entendu" les manifestants, a aussi déploré jeudi soir Martine Aubry. Le chef de l'Etat "a cédé devant les banquiers. Il faut qu'il cède aujourd'hui devant les Français qui étaient dans la rue", a averti la Première secrétaire du Parti socialiste.

Vendredi, Nicolas Sarkozy n'avait "pas décidé pour l'instant de s'exprimer à la télévision", selon son entourage. Nul doute qu'il suivra attentivement les résultats de la réunion intersyndicale prévue lundi soir pour décider des suites du mouvement de jeudi. C'est également lundi que tomberont les nouveaux chiffres du chômage, qui s'annoncent encore mauvais. (AP)


Merci à SB le Sniper http://photomontage.over-blog.fr pour le photomontage.



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LES COMMENTAIRES (1)

Par  Genie92.free.fr
posté le 31 janvier à 12:57
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Il écoute, il comprend, mais il a du retard à l'allumage, car son cerveau est tellement encombré qu'il faut un certain temps pour que la connexion ait lieu, et puis les chemins se croisent et s'entrecroisent dans sa tête, c'est un fil d'ariane qui ne retrouve pas la sortie, son cerveau ressemble à une pelote de laine dont il ne retrouverait jamais la fin. Bon allez, que ferions-nous à sa place ? bien amicalement genie92.free.fr