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Anniversaire

Par Bobosse92
A l'occasion de l'anniversaire de mon père, nous avons choisi de nous arrêter à l'Hostellerie de la Bonne Marmite à Pont Saint Pierre dans l'Eure, charmante petite auberge située dans la vallée de l'Andelle, particulièrement réputée pour être la meilleure cave à vin de Haute-Normandie (site web ici).
Un petit coup d'oeil avant d'entrer :

et nous choisissons le Menu gourmand (à 40 €) composé de 4 plats.

Hors d'oeuvre

Foie Gras de Canard maison, Chutney de Fruits
Salade de Homard tiède,Vinaigrette à l'orange
Cassolette de Saint Jacques en Croûte, Velouté Curry
Plat
Blanc de turbot aux petits Légumes
Tournedos poêlé à la Crème de Cèpes
Rognons de Veau Sauté Bonne Marmite
Fromages
Aumônière de Livarot, petite salade ou Fromages de France
Desserts
Tarte aux pommes chaudes
Fondant au Chocolat
Soufflé glacé au Grand Marnier
Pour accompagner ce menu, j'ai choisi.
Chevalier-Montrachet 1990, domaine Bouchard Père et fils (château de Beaune), servi avec les entrées : robe jaune assez claire, sans traces d'évolution. Nez floral et minéral, frais, une touche de noisette grillée et de fruits secs. Légère fragrances champignonnées, évanescentes lors de l'aération qui voit le retour très net de la fraîcheur (verveine menthe) et de la droiture. Belle finesse aromatique au nez. Bouche extrêmement complexe qui allie l'onctuosité (miéllé) et le caractère sec (minéral ?) du chardonnay, une forte puissance sans jamais devenir lourde, une rondeur élégante, presque grasse, mais qui n'est pas écoeurante, et qui se termine sur des notes d'amandes amères. L'acidité, assez peu perceptible, semble encore tenir le vin et lui conférer cet aspect "vif et frais", malgré l'âge. Finale très persistante, enveloppante, grasse et fraîche, longiligne, droite, légèrement épicée. Aucun excès ni manque. Un vin ultra-équilibré. Persiste en bouche et en rétro-olfaction pendant près d'une minute. SUBLIME.
Retour sur ce vin avec un Brillat Savarin crémeux : une alliance presque parfaite entre le crémeux / gras du fromage et le côté droit et large du vin (sans doute que la légère aération du repas a permis au vin de prendre (encore) plus de volume.


St Estèphe Cru Bourgeois, château les Ormes de Pez, 1989, servi avec le plat (hors poisson) : robe rubis dense, à peine évoluée. Nez riche, sur les fruits noirs mûrs. Belle sensation de boisé élégant, un peu réglissé. Bouche corpulente, agréablement boisée, aux tannins abondants mais ronds et bien fondus. Légère rusticité et caractère épicé très reconnaissable de ce cru. Finale qui laisse toutefois apparaître une petite touche d'astringence et/ou de sécheresse (légère) sur un fond fruité légèrement compoté. Belle persistance. Un vin convivial qui ne déçoit (presque) jamais. TRES BIEN.
Conclusion de cette très belle soirée, partagée en compagnie de gens chers à mon coeur


La vie est beaucoup trop courte pour bouder notre plaisir et se complaire dans la médiocrité ambiante
.

Bruno


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