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Che - 2ème partie : Guerilla

Par Ffred

Warner Bros. France
L'histoire

Après la Révolution Cubaine, la gloire et la puissance du Che sont au plus haut. En témoigne sa harangue enflammée aux Nations Unies, réitérant son engagement dans le combat du tiers-monde contre l'impérialisme américain. Plus qu'un soldat, le Che est devenu une figure glamour de la scène internationale. Mais, soudain, voilà qu'il disparaît. Pourquoi a t-il quitté Cuba ? Vers quelle destination ? Est-il seulement en vie ? Le Che réapparaît en Bolivie, incognito et méconnaissable, oeuvrant clandestinement à la constitution d'un petit groupe de camarades cubains et de recrues boliviennes censé amorcer la grande Révolution Latino-américaine. La campagne bolivienne est une ode à sa tenacité et à son sens du sacrifice. Elle nous permet de comprendre pourquoi le Che reste un symbole universel d'héroïsme et d'idéalisme. Son échec entraînera la mort du Che.

Benicio Del Toro. Warner Bros. France

Mon avis
Après la première partie décevante, je ne pensais pas allé voir la suite. Mais laissant le bénéfice du doute au metteur en scène et à son acteur principal, j'ai décidé de leur laisser une seconde chance. Mais non, rien n'y a fait. Encore plus ennuyeux que le premier, pas aussi éclaté et cette fois dans l'ordre chronologique. Des crapahutages dans la montagne et quelques affrontements avec l'armée, ça s'arrête là. La mise en scène est plus simple mais c'est répétitif et long, trop long. Plus de deux heures à bailler et à avoir envie de sortir avant la fin. Même les images sont moins belles que dans le premier film, tournées caméra à l'épaule la plupart du temps, la nausée était de plus, très proche. Benicio del Toro est toujours aussi peu charismatique pour un leader révolutionnaire. Quelques seconds rôles de choix malgré tout, comme Marc-André Grondin, Rodrigo Santoro, Franka Potente et même Matt Damon pour une seule scène et deux acteurs un peu oubliés Joaquim de Almeida et Lou Diamond Phillips. D'un autre côté, les deux parties s'imposaient certainement car s'avaler tout d'un coup en plus de quatre heures aurait été certainement insupportable. La même histoire sur un seul film de deux heures auraient peut être fait gagner en intérêt et en intensité dramatique. Deux choses absentes ici. Grosse déception donc pour Soderbergh et Del Toro. Expérience à oublier.

 

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