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Critique cinématographique…

Publié le 06 février 2009 par Lawrence Desrosiers

De temps en temps, je m’improvise critique de cinéma. Je vous rappelle que je suis plutôt un amateur de bons films. Les trois derniers que j’ai vus, sont dans l’ordre, Appaloosa, un western, Babine de Fred Pellerin et Luc Picard, et hier soir, L’enlèvement (Taken), avec Liam Neeson.

Appaloosa Depuis les westerns spaghettis avec Clint Eastwood et Charles Bronson, je n’étais plus attiré par ce genre de film. Le week-end dernier, j’ai eu un goût de poussière, de cheval, du plus rapide sur la gâchette. La distribution étant intéressante, Ed Harris, Renée Zellweger et Jeremy Irons, pourquoi pas, me suis-je dit. Ça fait chic de terminer une phrase avec un impératif présent. Je reviens au film, il m’a plu. Sans être un grand film, il fait le travail honnêtement, il raconte une histoire, sans être tout à fait imprévisible. J’aime ne pas tout deviner d’un film, qu’il y ait des surprises. Celui-ci en a. Rien pour écrire à sa mère cependant. Les acteurs sont bons, en particulier Ed Harris, le héros le plus rapide sur la gâchette. Ce n’est pas un western qui passera à l’histoire cependant.

Babine ♥♥ Je ne sais pas si c’est parce que je suis un admirateur inconditionnel de ce que fait Fred Pellerin, mais j’attendais beaucoup de ce film et j’avoue avoir vécu un brin de déception. Tout est bien fait, le jeu des acteurs, les décors, les éclairages, le scénario, etc. Il y a un manque de démesure, j’aurais souhaité que ce film fouette davantage mon imaginaire, qu’il me surprenne, qu’il soit encore plus Fred Pellerin. Il y manquait ce côté naïf et poétique propre à Pellerin. Ça reste un film original et c’est peut-être moi qui ai placé la barre de mes attentes trop haute. Ouf! Je suis en train de me mêler moi-même. Je me sens comme un cheveu grichou tortillé malencontreusement dans un gros toupet.

L’enlèvement ♠♠♠ Une croute. Le héros qui tue tout le monde, qui est plus fort que tous, qui se fait tirer, mais qui s’en sort toujours. Une caméra qui bouge quand il y a de l’action, tellement, qu’on fini par ne rien voir. C’est le genre de film qui commence avec 250 acteurs et qui se termine avec seulement quatre, les autres étant tous morts. Tout est prévisible. Liam Neeson en est le héros. Il doit être incroyablement mal pris pour jouer dans ce genre de navet. Ma seule satisfaction, les billets étaient à moitié prix hier soir. J’oubliais, les petits jujubes aux fraises, dans la machine à l’entrée du cinéma; pour 0,25 $, on en a une généreuse poignée et ils sont divins.

Lo x


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