Le monde de Blue and Joy

 

En utilisant à bon escient Facebook, on peut se rendre compte que ce site communautaire peut servir à autre chose que dire et lire des futilités.

Certains “groupes” peuvent même être source d’inspiration, comme celui de “VECTORIEL le club”, pour lequel je viens d’adhérer. Une chouette initiative qui vise à rassembler et à présenter “tous les fous d’images, les illustrateurs, les graphistes, les artistes, …” On y trouve du franchement mauvais comme du bon : c’est communautaire, tout le monde peut exposer. J’y ai déniché nos artistes du lundi : Fabio La Fauci et Daniele Sigalot. Graphiquement c’est simple mais très efficace.

Nos deux artistes ont imaginé deux “petits” personnages très arrondis (donc, forts sympathiques), Blue and Joy, mis en scène de multiples façons, dans différents endroits, avec des techniques souvent délirantes comme la version mosaïque ou badges que j’aime beaucoup. Là où ils sont également forts, c’est dans leurs exhibitions. Certaines sont filmées et du coup leur art prend un côté plus humain et ludique. Il faut dire que je suis bon publique pour ces choses là…

“BLUE, avec sa larme qui ne tombe jamais et son cœur brisé, est en réalité la créature la plus optimiste au monde, tandis que JOY, malgré son sourire énorme et ses bras levés au ciel, est malheureuse et cynique.” Ces deux personnages attachants vivent des aventures décourageantes qui les empêchent d’atteindre le bonheur dont ils rêvent. Dit comme ça c’est super triste, mais leurs créateurs qui ont un sens de l’humour particulier, arrivent à nous faire sourire car les aventures de ces deux héros sont assez cocasses.

Blue and Joy ont été créés en 2004 par Fabio La Fauci et Daniele Sigalot, deux amis qui ont travaillé pendant des années dans la publicité. Après avoir tout plaqué (encore des désabusés du monde merveilleux des agences de pub. ! ) ils se consacrent désormais à leur deux petits, à Berlin. 9 expositions sont prévues durant les 3 prochaines années à Barcelone, Milan, Rome, Ibiza, Florence, Paris et Londres.

Alors,  comme ils l’illustrent si bien :
“Bienvenu dans le monde décourageant de Blue and Joy.”

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