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Pour qui Cécilia Sarkozy se prend elle ?

Par Philippe Chouraqui

Que ce soit clair, mon blog est politiquement neutre, je ne prendrai parti ni pour les uns, ni pour les autres. Ceci étant, je réagirai à la vie politique, surtout lorsque je lis des interventions comme celle de David Martinon, porte-parole de l’Elysée dans Le Monde : “Madame Sarkozy s’exprimera quand elle le souhaitera. Je n’ai pas d’information sur le moment où elle souhaitera le faire. C’est sa liberté, elle n’a de compte à rendre à personne (…) Première dame de France, ce n’est pas une fonction.”

Cette navrante déclaration faisait suite à la question d’un journaliste sur l’audition potentielle de Cécilia Sarkozy devant la commission d’enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares anciennement détenues en Libye.

Ce n’est peut être pas une fonction, mais être Première Dame de France implique des devoirs, notamment ceux d’aller voter (pour son mari ou pas, mais y aller), d’être présente lors d’une invitation par un chef d’Etat étranger lorsqu’aucune raison majeure ne justifie une absence, et de ne pas jouer les divas. Mais pour qui se prend elle ? Qu’elle le veuille ou non, elle véhicule l’image de la France à l’étranger, et je n’apprécie pas du tout ses attitudes de princesse au sens le plus péjoratif du terme.


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