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UDC et UBS : grands singes en danger

Publié le 16 février 2009 par Kalvin Whiteoak

Les grands singes sont paraît-il en danger. Dans certaines contrées c’est sans doute vrai, mais manifestement pas à l’UDC. On ne va pas s’en plaindre, puisque tout ce que ses dirigeants peuvent dire ou faire comme sottises ne peut que réduire leur influence et minimiser le sérieux de leurs salades électoralistes.

Voici donc le grand timonier historique Christoph qui se pique soudain de participer au club décrié des interventionnistes à tous crins. Blocher demandant à l’État d’intervenir, c’est un peu l’ours blanc en vacances volontaires sous les tropiques. Il veut un siège au conseil d’administration de l’UBS, un peu … beaucoup après tout le monde d’ailleurs …

grand_singe_udc

Or c’est bien pour communiquer sur ces encycliques marquées du sceau de l’infaillibilité politique que Toni a convoqué une conférence de presse.

A l’heure où en principe on tente d’unifier la communication d’une entreprise ou d’un parti, l’UDC a décidé au contraire de mettre en scène ses divergences, puisque en face du timonier se tenait le héraut du jour, Hans Kaufmann, qui lui va jusqu’à refuser le maintien de la participation et du soutien étatique à UBS …

Mais à quoi donc jouent-ils ces barbons touffus ? ils se prennent les uns les autres pour des guides suprêmes voulant impérativement prendre la place du calife et tuer le père pourtant déjà mort depuis décembre 2007.

Or ils n’en ont ni le cynisme ni les capacités. Et quand la colonie de vacances est dirigée par Toni, nul doute que le bazar intervient plus vite qu’en temps normal, avant même l’extinction des feux.

Il est finalement très utile ce président brouillon : il attise les inimitiés internes et favorise les fissures. On se demande parfois s’il n’est pas payé en sous-main par le PDC pour brouiller les cartes, voire subsidié aussi par les radicaux  (sans doute sous contrat d’infiltration avec une filiale occulte de Securitas) pour dire et surtout faire autant de sottises en si peu de temps.

Somme toute, un hypothèse pourrait être que Toni Brunner soit une sorte de lobbyiste d’un nouveau genre, dont l’UDC n’a pas su prendre la mesure : le lobbyiste de déstabilisation.

Et si par hasard cette hypothèse se révélait juste, alors il est plus fort qu’on ne le pense au premier abord et ce serait amusant. Mais il y a fort à parier qu’en réalité il ne sache jouer que son rôle, qui n’est manifestement pas un rôle-titre.

Et c’est tant mieux pour nous.

PS: la ressemblance éventuelle du spécimen de l’image ci-dessus avec quiconque est purement fortuite

Billet du blog ouVertures.info, une autre lecture de l'info. Reproduction selon conditions.

UDC et UBS : grands singes en danger


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