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Les femmes, ces êtres inférieurs. - Norvège

Publié le 17 février 2009 par Chictype

Ce n’est pas nouveau mais cela continue. En matière de prostitution l’intégrisme féministe, et sa tendance néopuritaniste, marque encore un point. Après la Suède, la Finlande et l’Ecosse, c’est au tour de la Norvège de considérer le client d’une prostituée comme un criminel.

Le client, c’est-à-dire l’homme. Cette mouvance-là du féminisme considère, dans la lignée des grands courants autoritaires et intolérants, que la prostitution est “une violence des hommes sur les femmes”. En conséquence le client est considéré comme un violeur, un criminel passible de la prison.

Pourtant l’exercice de la prostitution reste légal. Là j’aimerais qu’on m’explique: comment la même activité peut-elle être considérée comme légale pour la prestataire de service et illégale pour le consommateur? A titre de comparaison prenons le cas du cannabis. Il est illégal. Production et consommation sont donc illégales. Imaginerait-on les grandes surfaces vendre des pétards en toute légalité, et l’acheteur être condamné une fois passé la caisse? Insensé. De même un chinois qui vend son corps (sa force de travail) à un entrepreneur dans une mine charbon d’une région pauvre et l’expose à des maladies graves n’a pas le choix, il est une victime: il faut condamner l’entrepreneur.

Il y a là un biais et un renversement juridique grave. C’est incompréhensible. On peut être pour ou contre la prostitution. Si l’on est contre, la prestataire doit être condamnée au même titre que le consommateur, et la prostitution doit être rendue illégale. Vendre une prestation qui au final conduit le consommateur en prison, n’est-ce par une forme d’escroquerie? Et donc l’Etat encouragerait-il l’escroquerie?

Mais allons plus loin: considérer la femme comme victime et l’homme comme violeur est une grave discrimination de genre contre les hommes. Deux poids deux mesures. Que l’on condamne la traite des femmes et la prostitution forcée, sans hésitation. Mais une femme qui décide de son propre chef de se prostituer est libre, adulte et responsable. En faire une victime est un pas de plus dans l’infantilisation du sexe féminin.

Voilà à quoi en arrive ce féminisme intégriste et puritain: à penser à la place des femmes, à décider de ce qui est bon pour elles, à faire de la femme un être irresponsable, victime par nature, qu’il faut protéger par tous les moyens. Un être dépendant, immature, incapable de décider Prostit3.jpglibrement de sa vie. Un être inférieur.

Mesdames, je suis désolé: je vous considérais comme des égales, et même supérieures aux hommes par votre endurance morale dans bien des cas, je me suis trompé. L’effet caché du dogme de ces puritano-féministes, qui souffrent d’une obsession inverse sur le sexe, est que je devrai dorénavant vous considérer comme des petites choses fragiles et irresponsables. Vous comprendrez qu’au vu de cela l’égalité n’a plus de sens, et encore moins la parité. Comment mettre au pouvoir un de ces êtres inférieurs? Vous mettez la nation en danger! (:o)

Cette criminalisation du client va de pair avec une judiciarisation grandissante de la sexualité et une volonté de mettre la sexualité masculine sous le contrôle de la loi et des femmes. Dans une accusation de type sexuelle contre un homme, on croit quasiment toujours la femme, même sans preuve. En viendra-t-on à faire signer une décharge à sa femme avant chaque rapport? Car l’homme qui désire ne sait pas à quel point l’accomplissement même de ce désir est dangereux pour lui. Voilà où mène la volonté castratrice du féminisme: la femme a tout pouvoir sur la sexualité masculine. Et bien, soyons clairs: la castration - même psychologique - est un viol de l’intégrité masculine.

L’homme violeur par nature fait partie de la Bible féministe. Extrait du commentaire d’un internaute sur un forum: “Les prétendus abolitionnistes détournent habilement notre attention de l’essentiel avec un point de détail : dans la prostitution, l’homme paie. Or, l’essentiel n’est pas là. Qu’il paie ou pas, peu importe, tout acte hétérosexuel est un viol parce que tout acte hétérosexuel est un acte de domination de l’homme sur la femme. Donc un acte imposé par la violence. Comme le dit Isabelle Alonso des Chiennes de Garde sur son site “officiel”: ” il y a toujours, toujours, contrainte “.

Ce féminisme idéologique est devenu un danger réel pour la démocratie et l’égalité, et un danger encore plus grand pour les hommes. Il doit être combattu avec la plus grande fermeté.

Lire aussi: Confusion du consentement

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