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Dans ma Xbox 360 : Street Fighter IV !!!

Publié le 21 février 2009 par Onigiri

Il y a quelques années, j’aurais été tout simplement incapable d’écrire plus de 1000 mots pour vous expliquer pourquoi Street Fighter est génial. Aujourd’hui, je ne peux juste pas m’en empêcher. Ça fait maintenant une semaine que le jeu est à la maison, et donc une semaine que je n’ai joué à RIEN d’autre depuis. Parce que ce jeu est tout simplement la révélation que les fans attendaient, un véritable plaisir, un bouffeur de temps par excellence, une torture pour les pouces, bref, LE jeu de combat de 2009 (jusqu’à ce qu’un certain Tekken 6 pointe le bout de son nez, on verra à ce moment-là).

Mais cessons un peu les éloges excessives, et passons à ce qui nous intéresse. Il vaut quoi, ce Street Fighter IV ? Après 10 ans dans l’attente d’un nouvel épisode, plus d’un an de teasing de la part de Capcom, qui diffusait au compte goutte des images et des vidéos sur la toile, après une sortie en arcade exclusive au Japon uniquement, la question est bien légitime. J’ai eu la chance de pouvoir le tester au pays du sushi et des geisha (et des massages érotiques, et des barmaids, et… mais je m’égare), et j’en était ressorti avec une excellente première impression, ce qui n’a fait qu’accentuer mon attente du titre sur console.

Et le voilà enfin. Cette version console s’offre même le luxe de proposer plusieurs personnages inédits, comme Sakura, Akuma, Gouken, Rose, Dan, Cammy, Fei Long et Gen, et même de jouer Seth, le boss de fin tout moche. Parce oui, même si cette nouvelle fournée de Street Fighter a toujours un scénario aussi inintéressant, elle se permet quand même de nous virer Bison en tant que boss de fin, alors que celui-ci est quand même présent dans le jeu. Keuwa ?! Bah oui, le boss de fin, désormais, il s’appelle Seth, et il s’agit d’une sorte de robot mutant avec un Taijitu en guise de ventre. Oui, je vous avais prévenu que c’était stupide. Cet chose est en fait le dirigeant de S.I.N., une organisation criminelle contrôlée par Shadoloo.

Mais laissons tomber ce semblant de scénario, et intéressons-nous au jeu, voulez-vous. Pour commencer, c’est bôôôô. Mais vraiment. Capcom a pris la décision de passer toute sa licence en 3D, malgré les piètres résultats que fut la série des Street Fighter EX, et pourtant le résultat est vraiment impressionnant. La modélisation des personnages est bluffante, malgré des exagérations ou des détails qui choquent, comme les bras de certains personnages qui semblent remplis de cicatrices. Au-delà de ça, le jeu est tout simplement magnifique, jusqu’au décors qui sont pour la plupart un régal pour les mirettes.

L’ambiance sonore, elle aussi, a été très travaillée. Bon, on oubliera assez facilement le thème d’accueil du jeu, qui est une sorte de chanson pourrie qui reste dans la tête tant elle est répétitive. Capcom a fait bien mieux, mais Capcom a aussi fait pire, donc on pardonnera. Les autres musiques, en revanche, sont des réorchestrations des bon vieux thèmes de la saga. Se battre au milieu d’un ancien temple japonais avec en fond la musique de Ryu à la guitare électrique, ça n’a vraiment pas de prix.

Mais la vraie grosse nouveauté, comme on pouvait s’y attendre, c’est le système de jeu. Complètement retravaillé, il se montre très efficace, mais surtout très différent de ce à quoi les joueurs étaient habitués. Pour ce passage à la 3D, Capcom a été obligé de repenser en profondeur certains coups, et ça se voit. Beaucoup de priorités ont changé, beaucoup de coups sont devenus différents, plus lents ou plus rapides, Zangief est devenu une horreur pour ses adversaires, Sagat est toujours autant une brute (peut-être même plus qu’avant)… La conséquence de toutes ces petites retouches, c’est qu’il faut désormais ré-apprendre à jouer, comme il a fallu apprendre à maîtriser le système de combat bien particulier de Street Fighter III. Et pourtant, si ça peut certainement paraître insupportable au début, le jeu en vaut clairement la chandelle, tant le plaisir est immense par la suite.

Tout ce système de combat, assez simple une fois qu’on en découvre les subtilités, est porté par un système de furies tout aussi intelligent. Deux types de furies sont disponibles : les Super et les Ultra, possédant chacune leur propre barre d’énergie en bas de l’écran. La première demander que vos quatre niveaux de puissance soient pleins pour être utilisable. Pour cela, il suffit simplement d’attaquer sans relâche et d’emmagasiner cette énergie, qui peut également être consommée lorsqu’on lance une attaque EX, qu’on annule un coup, ou qu’on pare un attaque… Vient ensuite la jauge de « revenge » qui, une fois arrivée à un certain stade, permet de lancer une attaque dévastatrice. Cette jauge est un peu particulière puisqu’elle ne se remplit que lorsque le joueur encaisse des dégâts, et permet donc quelques retournements de situation en plein milieu d’un match. Chaque personnage possède une attaque Ultra, qui est d’une classe exceptionnelle et qui déclenche systématiquement une mini-cinématique en plein milieu du combat, pour vous permettre d’admirer les enchaînements réalisés automatiquement.

Vient enfin le mode de jeu en ligne, qui constitue un intérêt majeur dans un jeu de cette trempe. Déjà, il faut noter une innovation importante : la possibilité de défier à n’importe quel moment un joueur qui parcours seul le mode arcade, à la manière d’une véritable borne. Ça n’a l’air de rien, mais ça ajoute beaucoup au capital sympathie de ce titre, qui permet de retrouver les sensations de l’arcade à la maison. Si en plus, vous jouez sur un stick arcade (genre le spécial SFIV à 200 euros de chez Mad Catz), alors c’est bonheur. Quelques rares lags sont venus m’emmerder pendant mes parties, mais bien que rares, ils n’en restent pas moins chiants pour pouvoir jouer correctement. C’est quand même hallucinant de penser qu’on peut faire passer des films en HD en direct sur Internet, et qu’on n’est toujours pas foutu de mettre en place un service de jeu suffisamment stable pour éviter le lag. Mais bref.

En définitive, ce Street Fighter IV est clairement la bombe annoncée, LE jeu qui montre, s’il était encore besoin de le prouver, que Capcom en a dans le slip, et que le succès d’une licence mythique comme Street Fighter ne s’est pas construit sur du vent. Ce nouvel opus apporte un vent de fraîcheur bienvenu et parfaitement cohérent dans la saga, et moi, j’en redemande. D’ailleurs, j’y retourne !


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