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Beau Bridges passe du côté sombre

Par Kio
Beau Bridges passe du côté sombreBien que Beau Bridges soit né à Hollywood (de manière littérale et figurée), cela ne signifie pas qu'il travaille toujours là aujourd'hui.
Fils du légendaire acteur Lloyd Bridges, et frère aîné de l'acteur Jeff Bridges, Beau a prouvé qu'il était un acteur sur lequel on pouvait compter, avec plus de 160 films et de présence dans des séries télé, 2 Golden Globes, 3 Emmy, et plein d'autres nominations, incluant une étoile sur la Walk of Fame, à côté de son père et de son frère.
Après avoir passé 2 saisons dans Sg1 dans la peau du General Hank Landry, Beau est revienu sur le grand écran pour son rôle de BB Hensley dans le film Max Payne. Il a répondu à quelques questions pour le site Movieweb pour parler de son travail avec l'acteur Mark Wahlberg, des suites possibles de Stargate et d'autres projets qu'il a :
Q : Comment vous est venu le script dans les mains et connaissiez-vous le jeu avant de signer votre contrat ?
R : Non, je ne connaissais pas. John Moore (le réalisateur) m'a envoyé le script, je l'ai lu et j'ai beaucoup aimé. Quand j'en ai parlé à mes enfants, ils se sont exclamés « Oh tu plaisantes ? Tu vas être dans Max Payne ? » J'ai compris que c'était important pour la jeune génération. J'ai observé le jeu pour voir ce que c'était exactement.
Q : Comment vous êtes-vous préparé pour ce rôle, car c'est assez rare que vous jouiez un méchant.
R : Le truc sympa de mon personnage, c'est qu'il est gentil la plupart du temps. C'était la partie amusante de ce rôle. J'ai déjà joué des méchants dans le passé et quand je joue un gentil, j'essaie de trouver son côté sombre et le contraire est aussi vrai. Si je joue un méchant j'essaie de trouver tout ce qu'il a en lui pour expliquer ce qu'il a fait. C'était un homme qui se sentait dépassé et pas respecté, ce qui l'a mené à faire des choses terribles.
Q : La plupart de vos scènes sont avec Mark Wahlberg et je crois que c'est la première fois que vous travaillez avec lui, alors est-ce que ça vous a plu ?
R : Oh oui ! Je pense que Mark est fantastique. C'était un gros défi pour lui, de bien des façons. Il y avait beaucoup d'émotions à traduire pour lui et psychologiquement, il était fait pour ça. Et physiquement, c'était énorme. À la fin, il était comme un boxeur à la fin d'un combat en 12 rounds. Il a fait des choses très dures, parce que le studio ne voulait pas ajouter des cascades numériques. Ils voulaient que ce soit lui qui le fasse. Et il a bien relevé le défi.
Q : Tout le casting est vraiment formidable, avec Mila Kunis, Olga Kurylenko, Ludacris, Donal Logue, Chris O'Donnell. Vous avez aimé travailler avec tout ce monde-là ?
R : J'ai eu quelques scènes avec Ludacris, et c'était amusant de voir comment il s'adaptait à un nouveau monde. Il est dans le milieu de la musique, mais je sais qu'il s'intéresse à beaucoup de choses et je trouve qu'il a beaucoup de talent, qu'il s'est beaucoup investi et qu'il était bien préparé. Mila, qui est vraiment magnifique, a fait un super travail. Je n'avais aucune scène avec elle.
Q : Où avez-vous tourné et est-ce que l'ambiance était là sur le plateau ?
R : Nous avons tourné à Toronto et, comme vous le savez, dans le jeu l'aspect le plus important est l'énorme tempête de neige qui traverse tout le jeu. C'est comme un autre personnage. Je pense que c'est l'une des raisons pourquoi ils voulaient tourner à Toronto. Quelquefois, il faut se méfier de ce que vous demandez. Ils voulaient une tempête et ils en ont eu une ! Il y a eu une énorme tempête à ce moment-là et ça a été dur de travailler dans ces conditions. Pour les acteurs, c'était difficile parce que, quand vous avez des scènes en extérieur, j'avais beaucoup de texte dehors et il faisait si froid que je ne pouvais presque pas bouger les lèvres. Mais les techniciens n'avaient pas l'opportunité comme les acteurs, de rentrer quelques instants au chaud. Alors quand la tempête est enfin passée, quand nous en étions à peu près au 2/3 du film, ils ont dû recréer la neige et c'était un autre défi avec les machines à neige pour remettre de la neige par terre. C'était intéressant. J'aime Toronto, c'est une superbe ville, j'y avais déjà travaillé, et c'était sympa d'y retourner.
Q : John Moore est un réalisateur très visuel, et ce film a un look spécial, même venant du milieu du jeu vidéo. Comment avez-vous aimé son style sur le tournage et le résultat final quand vous l'avez vu ?
R : Oui, j'ai pris plaisir à travailler avec John. J'ai compris dès le début ce qu'il voulait et du point de vue technique, il avait un vrai style, c'est vrai. Ce qui m'a un peu surpris à propos de John c'est son intérêt pour les personnages et leur développement. Nous avons eu une série de répétitions et de discussions et il a été formidable sur ce que chacun était et c'était visible qu'il voulait que les acteurs le suivent sur nos personnages, et que nous soyons tous d'accords. Cela m'a impressionné parce que je pensais que ce serait juste un réalisateur intéressé par le point de vue technique mais il était intéressé par l'ensemble.
Q : Votre carrière s'est divisée en part égale entre le cinéma et la télévision. Avez-vous une préférence ou cela dépend juste du matériel ? R : Le plus important, que ce soit à la télévision, au théâtre, ou au cinéma, le plus important est l'histoire elle-même. Shakespeare a dit il y a longtemps : « Il n'y a que la pièce. » je suis d'accord avec lui. C'est le plus important et ce qui m'a attiré, c'est l'histoire. Le fait que cela vienne d'un jeu vidéo, quand je l'ai su, je me suis dit « Il va pas y avoir grand-chose » mais il y a une histoire derrière ça, cet homme à la recherche du meurtrier de sa famille.
Q : Y a-t-il une possibilité de vous revoir dans "Stargate" ?
R : Eh bien, je n'ai pas parlé directement avec ces personnes depuis un moment mais je sais qu'ils ont une nouvelle série qui arrive qui s'appelle Stargate Universe. Ils ont une toute nouvelle distribution mais il y a eu des discussions, des rumeurs, qu'il y aurait peut-être des membres du casting de SG-1 de retour. Mais je ne sais pas. J'ai adoré faire cette série. J'ai fait ça pendant 2-3 ans, peut-être 4 ans avec les films. C'était une bonne expérience et ça me dérangerait pas de revenir en faire un peu plus.
Q : Que pouvez-vous nous dire sur vos projets futurs ? Comme Don't Fade Away, Dirty Politics, ou quoi que ce soit que vous êtes en train de regarder ?
R : Oui, je viens de finir de tourner sur Don't fade away avec Mischa Barton. Il semble que ce soit un très bon film. Il a du potentiel. Je ne l'ai pas encore vu en entier. Il n'est pas encore terminé. Dirty politics, je ne l'ai pas vu non plus encore. Je viens de finir de tourner aussi. Ce serait intéressant de savoir ce que va devenir ce film. Ils devraient avoir fini bientôt. Je viens de finir de tourner dans Desperate Housewives. C'était marrant. C'était pour leur 100e épisode. C'était fantastique. Je m'y suis vraiment beaucoup amusé parce que je connais presque toutes ces jeunes femmes et elles ont tant de talent. Marc Cherry (le créateur) avait écrit un chouette script, donc c'était très amusant.
Q : Vous allez revenir dans My name is Earl aussi ?
R : J'aimerais bien. Je ne sais pas combien de saisons il va y avoir encore. Ça fait un moment que j'ai joué dans cette série. L'une des raisons est que la personne qui joue ma femme joue aussi dans la série Worst week, et elle est donc pas mal occupée avec ça. Mais j'adorerais revenir dans Earl. J'en ai fait une tripotée et c'est toujours amusant.
Q : Donc maintenant Max Payne est sorti en DVD. Que diriez-vous à ceux qui ne l'ont pas vu au cinéma pour qu'ils l'achètent ?
R : Je pense que c'est un bon achat. Toute l'action, qui est le cœur du jeu, est là. Et je pense que Mark Wahlberg ne va pas les décevoir en Max Payne. Il est un formidable acteur à regarder, dans les scènes d'action et aussi celles qui sont psychologiques. Donc je le recommanderai à tout le monde. yne

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