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L'institut Hayek dans "Le Monde Diplomatique"

Publié le 11 février 2009 par Objectifliberte

Le blogueur de Gauche Eric Dupin (à ne pas confondre avec le talentueux blogueur techno Web 2.0 Eric Dupin, éditeur de l'indéboulonnable numéro un toutes catégories du classement Wikio, Presse-citron), publie un article intitulé "Libéraux en crise" dans le monde diplomatique du mois de février. Jusque là, rien d'inhabituel, un article de plus ou de moins qui casse du libéral dans la presse de gauche, on a l'habitude.

Mais, bonne surprise, l'article est finalement moins biaisé que son titre ne le laisse supposer, et passe en revue sans verser dans l'ironie pamphlétaire à deux euros six sous, par un jeu de petites phrases choisies, les réactions de divers auteurs et politiques plus ou moins libéraux face à la crise. Je dis plus ou moins, parce que bon, Patrick Devedjian Libéral, ça me fait doucement marrer.

Si je parle de cet article dont, en temps normal, personne n'aurait rien à faire, c'est parce que, du fait de mon narcissisme que vous connaissez bien ;-), j'éprouve une certaine satisfaction à être cité par deux fois par "l'ennemi", en tant que président de l'institut Hayek, et plutôt assez longuement.

Adoncques, aux côté des inévitables Madelin, Salin, Manière, et quelques autres, Eric Dupin cite un long extrait de mon article du 9 septembre dans le figaro:

Les procureurs libéraux se font encore un malin plaisir d’observer que la crise financière a d’abord éclaté dans un secteur pas précisément dérégulé. « Il n'existe pas de marché plus perverti par les interventions de l'État fédéral que celui du crédit hypothécaire aux Etats-Unis, affirme Vincent Bénard. Le président de l’Institut Hayek de Bruxelles rappelle que Fannie Mae "fut tout d'abord une agence gouvernementale, créée en 1938 par l'Administration Roosevelt, pour émettre des obligations à bas taux du fait de leur garantie fédérale, lesquelles alimentaient de liquidités un marché de prêts immobiliers à taux réduits accessibles aux familles les moins aisées". Bénard ajoute que Fannie Mae a été privatisée en 1968 et concurrencée par Freddie Mac en 1970 mais souligne que "bien qu'étant officiellement privés, les deux établissements ont toujours été considérés, du fait de leur tutelle publique et de leur rôle social, comme bénéficiant d'une garantie implicite du Trésor américain".
L’économiste met en cause les politiques publiques visant une « augmentation du taux de propriétaires de logement parmi les populations à faible revenu, et notamment les minorités » qui auraient conduit ces institutions à prendre des risques inconsidérés. Conclusion : « En voulant accélérer artificiellement ce que l'économie libre accomplissait à son rythme, c'est l'État, tantôt régulateur, tantôt législateur, qui a poussé à l'irresponsabilité les acteurs de la chaîne du crédit, provoqué une crise financière grave, et acculé à la faillite nombre de familles qu'il prétendait aider".

Voilà, voilà, qui me permet de pondre une note vite fait mal fait pour meubler le vendredi et venir troubler votre quiétude même lorsque je me repose, merci aux fonctionnalités de programmation différée de ma plateforme de blog...
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