C'est dans la salle du Nouveau Casino, lustres au plafond, bar, et ingénieurs du son sur un balcon en duplex, que le concert du groupe français, Shaka Ponk a lieu. Salle plutôt petite, l'ambiance y est tout de suite plus intime et ce soir on a tous l'air d'une petite famille réunie pour un concert se jouant ŕ guichet fermé !
Étant au taquet, déjŕ en premičre partie votre envoyée est au premier rang, avec le groupe Milana, originaire de Paris, qui offre un son acoustique trčs bon, et le style pop-folk, ainsi que la voix de la fameuse chanteuse Milana, dont on peut le dire, on en reste assez bouche bée, nous emportent loin du style que Shaka Ponk va nous envoyer en pleine face dans quelques minutes !
Aprčs avoir abandonné la scčne, les vingt bonnes minutes de transition laissent quelques excités, encore plus excités justement, et c'est avec des Ť SHAKA PONK ť hurlés ŕ pleine voix et autre Ť A poil !!! ť qu'ils nous font passer le temps...
On a męme droit, ce soir, ŕ des fans trčs créatifs, maquillés et coiffés de plumes, tout ceci ŕ l'image du singe Goz, représentant du groupe ! Ça c'est des fans !
Męme si le staff du concert a (pour l'occasion) fait passer un paquet de plumes parmi le public, pour que tout le monde en porte, votre envoyée n’a pas osé se Ť déguiser ť... on reste professionnel, voyons !
Les lumičres s'éteignent et lŕ c'est parti, les gens crient, et une vague nous plaque tous contre la scčne. Toute la petite bande arrive et s'empare de leur instrument, et un petit écran circulaire posé au milieu de la scčne met en image une tęte de Bouddha qui se transforme petit ŕ petit en la mythique tęte de singe, au visage hargneux pour l'occasion. Puis, aprčs l'intro de quelques minutes, Frah se jette sur le micro et c'est avec Ť Twisted Mind ť que débute le show.
L'ambiance est démente et on peut dire que les enceintes font bien leur boulot ! Męme si le son est plutôt pas mal, souvent on ne comprend pas vraiment ce que dit Frah (le chanteur), mais les fans connaissant trčs bien les chansons, ils n'ont pas l'air d'y faire attention et chantent (ou crient, ici) ŕ tue-tęte les paroles de chaque titre.
Ca pogote, ça slam, et surtout ça fait mal, entre se faire écraser le bide contre la scčne et se prendre un coup de boule, j'espčre que vous prendrez en compte que votre reporter est ce soir une vraie guerričre et que, pour vous, s’en est sortie avec quelques bleus et bosses !
Avec des chorégraphies plutôt personnelles, Frah nous fait des jeux de jambes et de bras qui font un peu penser ŕ un singe (tiens donc) et se déhanche sous les cris Ť ŕ poil ! ť de la salle. Apparemment, certains voudraient voir le wististi !
Les sons de Ť Techno Kills ť et Ť Dot Coma ť, les rendent toujours plus fous, et ce soir la transpiration de chacun pourrait bien remplir une baignoire ! CC ( le guitariste) enchaine les morceaux ŕ coup de guitare grave et secoue la tęte dans tous les sens, avec ses yeux entourés de noir ; l'attitude grunge est bel et bien lŕ !
Tous les membres du groupe se donnent ŕ fond, et męme Steve (claviériste sample) derričre tout son attirail de plusieurs claviers saute, bouge et vit le son !
C'est lors de Ť Lama Laico ť que finalement Frah enlčve le haut, puis Ť Make It Mine ť qui permet un peu de reprendre son souffle. Mais pas de longue durée, car les sauts repartent de plus bel avec Ť How We Kill Stars ť dont on retrouve sur l'écran le clip du titre en animation.
Par la suite Frah se ramčne sur scčne avec un mégaphone, et finalement conscient que l'effet escompté n'est pas de mise, fini trčs vite par abandonner l'engin.
C'est alors que lŕ, ŕ la demande de Frah, tout le monde s'écarte et laisse un vide (trčs grand) devant la scčne, puis ŕ la reprise de la chanson Ť Teen Town ť, ils se ruent tous les uns sur les autres dans une marée humaine de testostérones, s'affrontant ŕ coup d'épaules et se poussant encore plus fort qu'au début du concert. Les fans ont vraiment de l'adrénaline ŕ revendre ce soir et n'ont pas l'air d'ętre fatigués le moins du monde !
Consciente que je n'aurai jamais survécu en premičre ligne de front, mon grand écart sur le côté était plutôt prospčre quant ŕ la continuité de mon existence, et c'est donc jusqu'ŕ la fin du show que je suis restée contre le mur. La derničre chanson Ť Ring Ring Ring ť a laissé les fans sur leur faim et aprčs un rappel court mais puissant, Ion (le batteur) tout en sueur et torse nu se met derričre la batterie et fait une battle contre le singe de Shaka Ponk sur l'écran visuel. Il est vraiment fort ce Ion, et ses muscles en action dynamite le pauvre singe qui perd la bataille.
Puis c'est avec la chanson Ť Body Cult ť que le groupe entier refait son entrée, et aprčs deux autres titres, il est temps pour le groupe underground de s'en aller sur une soirée trčs réussie, aussi explosive qu'on aurait pu le prévoir, toute en chaleur humaine et bonne odeur de transpiration !
Set List de Shaka Ponk :
Intro/Twisted Mind - Tegusta Me - Hello - Teckno Kills - Dot Coma - Lama Laico - Make It Mine - How We Kill Stars - Prima Scene - Teen Town - Som Luv' - French Touch Puta Madre - Ring Ring Ring - Body Cult - Reset After All - Spit. Shaka Ponk – How We Kill Stars :
Pour lire l’interview du groupe : cliquez ici.
Mélodie Lamiaux
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble