Chuck : 2.04 Promo 98

Chuck aurait pu se contenter d’un simple épisode avec Nicole Richie en guest star, mais il s’agit de tellement plus. L’icône people de la télé réalité étant un élément parmi d’autres permettant d’explorer le passé de lycéenne de Sarah Walker ou plutôt celui de Jenny Burton. Et contrairement à la morale, l’épisode nous dit que les années de lycée ne sont pas les meilleures de notre vie. Mais on préfère oublier les horribles coiffures et les appareils dentaires, il reste malgré tout un fond de nostalgie palpable qui pourrait s’apparenter à la fin de l’innocence et à l’entrée dans l’âge adulte. Monde dans lequel Sarah a été projetée plus tôt qu’elle ne l’aurait voulu. A ce sujet, la musique d’époque est un must et on reconnaît bien là la pâte de Josh Schwartz, la musique ayant toujours été l’un des points forts de The OC. Et après les inévitables frères Hanson, j’ai eu la surprise d’entendre le générique de Dawson. Cela m’a vraiment fait sourire en repensant à cette série. Clin d’œil, on l’utilise évidemment pour Chuck et Sarah. Serait il les Joey et Dawson d’aujourd’hui ?

Après avoir éclairci le passé de Casey ou de Chuck, c’est aujourd’hui au tour de Sarah d’avoir droit à ses propres flash backs. La transformation physique est assez réussie et son duo avec Nicole Richie fonctionne très bien. J’avais quelques préjugés mais elle s’accorde très bien avec l’univers décalé et second degré de la série. Chuck en profite pour grappiller quelques informations sur sa vraie fausse petite amie ce qui donne droit à des situations très amusantes. Mais tout cela sert surtout à approfondir le personnage et lui donner de nouvelles zones d’ombres. Pourquoi son père est il en prison ? Pourquoi a t’elle sans arrêt changé de nom, comme elle ne s’appelle pas non plus Jenifer Burton en réalité ? Et pourquoi la CIA l’a t’elle recruté ? On sort de cet épisode avec plus de questions là où on pensait voir le contraire arriver. Mais qu’importe. La série évolue, prend de l’ampleur et n’hésite pas à bousculer ses personnages. Après une saison 1 réussie mais encore un peu convenue, la saison 2 prend toute son ampleur. Là où l’on aurait pu en rester à la mission du jour, la série n’en reste pas là et continue d’explorer de nouvelles situations. En un mot, Chuck ne cesse de nous surprendre ou plutôt de me surprendre. Je l’ai déjà dit mais se sont souvent les petites séries, celles dont on parle finalement assez peu, qui se révèlent souvent être les vraies bonnes surprises. Et c’est à nouveau le cas avec Chuck qui est une série bourrée d’imagination. Ainsi, la fête de la réunion du lycée se transforme en une réunion de la mafia russe. Les clins d’œil se multiplient comme par exemple la présence de Ben Savage de la série “ Boys meet world ” (L’incorrigible Corey) participant à un quiproquo à mourir de rire entre Chuck et Casey. Cela contribue d’une certaine façon de continuer de parfaire le costume de super agent secret de Chuck désormais pleinement acteur de la situation mais qui ne peut pas non plus oublier qu’il est un geek dans l’âme. Il en bande presque de pouvoir toucher le super gros ordinateur dans la pièce secrète du boulot de Sarah.

Au Buy more aussi il règne comme une ambiance d’adolescence. Papa Big Mike partit pour le week end, ses enfants employés font des bêtises et improvisent une improbable fête dans la plus pure tradition des films de lycée. Une aventure signant la fin de la carrière de manager assistant de Lester. Une question se pose désormais, a qui le tour ? Chuck va t’il enfin avoir sa chance à ce poste ou va t’on oser transformer Jeff en nouveau Hitler de la vente ?

Voilà le genre d’épisode qui vous redonne la pêche et/ ou vous met de bonne humeur. Chuck c’est un peu comme un concentré de vitamines. Semaine après semaine, c’est un véritable bonheur de retrouver ses personnages si attachants et ses intrigues loufoques sorties de nulle part. Certes la série ne nous expliquera pas le sens de la vie mais est certainement l’un des meilleures séries de divertissement du moment car elle remplit à 100% son contrat. Comme quoi on peut faire du divertissement sans verser dans la grosse soupe cliché et vue et revue façon K2000. Désolé Nico