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A la croisée des traditions andalouses du Maghreb le dimanche 22 mars 2009 à la Cité de la musique

Publié le 15 mars 2009 par Musique

La grande nouba

A la croisée des traditions andalouses du Maghreb

dimanche 22 mars 15h

Dorsaf Hamdani Le malouf tunisien

Dorsaf Hamdani et l'ensemble Atesh (Tunis)

Khalid Frej chant


dimanche 22 mars 17h

Salim Fergani Le malouf algérien

Salim Fergani et son ensemble (Constantine)

Salim Fergani chant, luth

Abdelmadjid Mekki choeur, tar

Khaled Smair choeur, derbouka

Nabil Taleb choeur, violon

Youcef Bounas choeur, flûte, ghaita

Nasr-eddine Regani choeur, mandoline


dimanche 22 mars 19h

Mohamed Bajeddoub La tradition andalouse marocaine

Mohamed Bajeddoub et son ensemble Chabab Al Andalouss (Rabat)

Mohamed Bajeddoub chant

Mourad Bennani luth

Adil Benjelloun rebab

Hicham Belghiti violon

Ahmed Bennis violon 2

Mohamed Amine Debbi tar

Khalid Frej derbouka


On attribue l'invention de la nouba à un musicien de la grande époque de l'Al- Andalus, au Moyen Âge, lorsqu'une vaste partie de la péninsule ibérique fut occupée par les Arabes. À partir de 1492, les pays du Maghreb virent revenir ces populations, avec leurs richesses culturelles. Si bien que l'on y retrouve aujourd'hui une musique classique dont les bases ont été développées durant la période arabo-andalouse.

La nouba (noubat au pluriel) est une composition musicale construite sur un mode, qui lui donne son nom. Ziryab distinguait vingt-quatre noubat, correspondant aux vingtquatre modes ou tempéraments et aux vingt-quatre heures de la journée. Nombre de ces variantes subsistent : onze au Maroc, douze en Algérie, treize en Tunisie.

Nul n'incarne mieux la continuité dans la réinvention du répertoire des noubas tunisiennes que Zied Gharsa (ténor et multi-instrumentiste), grand maestro au talent incontestable qui dirige  la troupe de la Rachidia. Sur les traces de son père feu Tahar Gharsa, il a choisi le Malouf. A son actif, plusieurs expériences qui témoignent de son attachement aux Makamets tunisiennes et aux Mouachahats. Voix juste et authentique, Zied a préféré dépoussiérer le patrimoine musical tunisien pour l'enrichir. A son actif également plusieurs créations à succès comme Migyès, Habyyeb Galbek, Trahwija et Alech Taadheb Fiyya.

À Constantine, c'est Salim Fergani qui représente le malouf sous sa forme la plus raffi née ; tandis qu'au Maroc, Mohamed Bajeddoub perpétue lui aussi, sous le nom de al-âla, l'antique tradition arabo-andalouse.


Cité de la musique

221, avenue Jean-Jaurès - 75019 Paris

Téléphone : 01 44 84 45 00

http://www.cite-musique.fr


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