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Top 5 : interprètes féminines à Cannes

Publié le 20 mars 2009 par Rob Gordon
Cette semaine, Sandra Corveloni joue la mère dans Une famille brésilienne, rôle qui lui a valu un prix à Cannes.

Top 5 des prix d'interprétation féminine à Cannes
01. Holly Hunter dans La leçon de piano (1993)
Quinze ans après, le film de Jane Campion n'a rien perdu de sa force, et le regard noir d'Holly Hunter y est pour quelque chose. Sa prestation est la clé de voûte de ce beau drame mystérieux et sensuel, qui fait froid dans le dos autant qu'il réchauffe le coeur.
02. Bette Davis dans All about Eve (1950)
Bette Davis illumine cette comédie plus profonde qu'il n'y paraît, dans le rôle de l'actrice déjà vieillissante et poussée sur la touche par une admiratrice plus jeune et plus appréciée de tous. Grand film sur la manipulation, le poids des années, et la jalousie destructrice.
03. Kitty Winn dans Panique à Needle Park (1971)
Cannes a toujours aimé le pathos, et en a fait profiter Kitty Winn, interprète d'une toxicomane dans le film de Jerry Schatzberg. Commençant comme le récit d'une simple rencontre amoureuse, Panique à Needle park plonge bientôt dans les tréfonds de la dépendance et du pathétique. Face à Al Pacino, Winn est immense.
04. Maggie Cheung dans Clean (2004)
Avec ce qui est l'une des prestations les moins exubérantes jamais récompensées, Maggie Cheung parvient pourtant à toucher au coeur avec cette interprétation d'une ex-toxico (encore) bien déterminée à décrocher définitivement pour récupérer sa fille. Un film sobre, classe, mélancolique, et le couronnement d'une grande actrice.
05. Joanne Woodward dans De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (1973)
Non, Paul Newman n'a pas engagé Joanne Woodward uniquement parce qu'elle était son épouse (depuis 15 ans et pour encore 35 autres), mais parce qu'elle est également une excellente comédienne, juste parfaite dans ce rôle de mère de famille tentant de briser le train-train quotidien. « J'ai acheté ce texte parce que je pensais que c'était un rôle impossible à jouer pour ma femme... Mais à chaque fois que je la mets devant une caméra, elle me prouve entièrement le contraire », dit Paulo les yeux bleus. C'est dit de façon très simple, mais c'est on ne peut plus vrai.

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