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Aujourd'hui c'est le printemps. Depuis plusieurs semaines...

Publié le 22 mars 2009 par Vera_s

Aujourd'hui c'est le printemps. Depuis plusieurs semaines, je comptais faire un billet sur le changement, les boulversements . . . Aujourd'hui non seulement c'est le printemps mais c'est aussi le jour où je suis posée devant mon ordinateur à comprendre tout ce qu'il m'est arrivé. C'est aujourd'hui.

Mon copain est devenu mon ex. Je me sens soulagée. Du moins je me sentais soulagée mais depuis deux semaines j'ai une boule dans la gorge.

Mercredi 11, je suis allée chez lui. Nous étions toujours amis même si je sentais dans sa façon de se comporter avec moi beaucoup d'amertume.Mon ordinateur m'a lâché et je devais absolument taper mon rapport de stage(à rendre pour le lendemain).Il me prête son ordinateur pour que je puisse travailler. Il était saoul et un peu défoncé, mais ça ne m'empêchait pas de parler avec lui et même de rire. Malheureusement, c'est un état fréquent chez lui. Il boit tous les jours et un peu plus ce mercredi là. Il commence à me parler de choses et d'autres, puis il jette le sujet de notre rupture sur le tapis. Je n'avais pas du tout envie de parler de ça. Il me dit que lui, a toujours été honnête avec moi, il insinues donc que moi je suis malhonnête?

Il se lève soudainement et ferme la porte à clé, il vacille et cache les clés.

Sur le coup, je n'y prête pas une grande attetion , j'essayais juste de me concentrer sur ce que j'écrivais. C'était déjà assez difficile de ne pas écouter ses accusations.

Il s'endort et je continue un peu à travailler.

Je sens que quelque chose ne va pas. Je suis fatiguée et je me sens nausséeuse.

Je m'endors aussi.

Le lendemain , je me réveille tôt pour continuer à travailler. Une fois terminé, je le réveille pour qu'il m'ouvre la porte. Je devais courrir chercher des feuilles A4 pour imprimer mon précieux rapport. Il n'avait plus aucunes feuilles.

Cet imbécile ne se souvenait plus où il avait caché les clés. Vous auriez dû le voir. Il était mort de rire.

Moi pas.

Au bout de 45 minutes je me décide à sauter par la fenêtre. Bien sûr, je me fais mal et monsieur rit toujours. Mon genou était écorché. Je me dépêche pour trouver des feuilles, après avoir fait deux bureaux de tabacs, j'en trouve enfin.

La suite plus tard. Je me sens encore fatiguée.


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