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Asa - Fire On The Mountain

Publié le 11 août 2007 par Oneloya

 

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Voilà un nouveau petit son entendu récemment sur les ondes, une voix grave et chaude à tel point que je me suis demandé si c'était pas Macy Gray qui nous sortait un featuring avec un groupe au son bien roots, ajouté à une musique entre reaggae et folk à la guitare acoustique qui ferait penser à une certaine icone du genre du nom de Tracy Chapman. Bref cette nouvelle artiste, Asa de son nom de scène, fait  déjà penser dès le tout premier single issu de son album à de belles références. L'album est nommé comme le single "Fire On The Mountain", et est prévu pour le 16 octobre 2007. Personnellement au vu de ce premier extrait je l'attends déjà avec une grande impatience, dès que j'aurais d'autres infos disponibles je vous en parlerais.


je réactualise l'article qui date à la base d'un bon mois pour vous présenter le très joli clip réalisé pour cette chanson, la chronique de l'album est également désormais disponible ici.

"Fire on The Mountain" le clip

La bio de Asa extraite de son myspace

Au Nigeria, tout le monde l'appelle Asa (prononcez Asha), le « faucon » en yoruba. Trois lettres prémonitoires d'un destin. « Toute petite, je suis sortie de la maison et je me suis égarée. Mes parents se sont inquiétés, même si ce n'étais pas la première fois que je disparaissais. Cela a duré des heures. Tout le quartier me cherchait. Au moment où ils commencèrent sérieusement à imaginer ne plus jamais me revoir, je suis réapparue au bras d'une vieille femme qui m'avait trouvée en train de me balader à des kilomètres de là. Dans l'excitation qui a suivi, on m'a rebaptisée : Asa, parce que j'étais agitée et rapide, capable de changer très vite de direction, comme le faucon. »

Certes, mais avec une idée fixe en tête. « Je n'arrêtais pas de dire que je voulais devenir chanteuse. » A la maison, la musique est présente. Son père est fan de Fela, King Sunny Ade, Sade, tous les emblèmes de la musique nigériane. Sans oublier Marvin Gaye et Bob Marley. A treize ans, elle quitte Festac Town, le quartier de Lagos où elle a grandi, pour suivre sa scolarité à Jos, une ville située plus au nord, sur les plateaux nigérians. Elle va y rester cinq ans. Gardant toujours au fond de son cœur ce désir de musique, symbolisé par une guitare.
Et c'est en retournant à l'orée de ses 18 printemps à Lagos, qu'elle pourra l'exprimer pleinement. Après un an à l'université, section Théâtre, musique et arts, elle décide de rejoindre l'école de musique du fameux saxophoniste Peter King. « Jusque-là, je jouais de la guitare en autodidacte. Aborder la théorie m'a permis de réaliser plus d'ouverture quant à mes idées. » Asa aurait pu continuer, mais voilà, le « faucon » décide d'aller « se tester dans la rue et en concert. Rien de tel que d'affronter la réalité. » En solo, elle reprend alors du Bob Marley, « un auteur fétiche », du Nina Simone, « une voix surnaturelle ». Elle se compose surtout un répertoire encré dans la folk. Asa a tout juste 20 ans, et vit déjà, tant bien que mal, de cette voix à laquelle elle s'est toujours tenue.

Dès lors, tout va s'accélérer. « J'ai envoyé une cassette au début 2004 au programme Visa pour la création de l'Afaa, le département culturel du ministère des Affaires étrangères français. Je pensais que c'était une bouteille à la mer et qu'il n'y aurait aucun retour. Mais j'ai eu la chance que l'on entende mon message. » Elle décroche la timbale : un cycle de professionnalisation au cours duquel elle va croiser le route de nombreux « Africains » : Manu Dibango, Richard Bona, Daby Touré, Tony Allen, les Nubians… Soul, jazz, folk, afro-funk… Tous ceux-là raisonneront bientôt dans sa musique.

Forte de toutes ses expériences, sa personnalité s'affirme et s'affine. Le petit faucon peut déployer ses ailes. En 2006, elle décide de poser les bases d'un disque, en prenant le temps et le soin nécessaires, suivant une méthode où le feeling a beaucoup à jouer. Elle trace la mélodie, ajoute les paroles, puis les soumet à Cobhams Emmanuel Asuquo. Plus qu'un arrangeur de talent, ce jeune Lagotien, aveugle et multi-instrumentiste, est son alter ego. Depuis trois ans, ils forment une équipe. « Je donne l'impulsion et la direction, et lui ajoute ses couleurs. » Il a réalisé et coproduit cet album, co-écrit quelques titres aussi.


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