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Desperate housewives : 5.18 A spark to pierce the dark

Publié le 24 mars 2009 par Tao

Oh my god, Eddie est elle morte ? C’est la question que tout le monde se pose après les dernières secondes de l’épisode. Si c’est le cas, je dois dire que ça serait un peu se moquer du monde et surtout faire peu d’honneur au personnage d’Eddie Britt. A mon avis elle va rester dans le coma quelques temps et peut être mourir paisiblement. Il faut bien qu’on fasse monter l’émotion. De plus si elle survit, cela mettrait à mal Dave vu qu’elle sait tout de son plan diabolique. Et ce n’est pas trop tôt car toute cette partie de l’épisode était simplement ridicule avec les gros plans sur le fax. Oh il y a un nouveau message, oh il n’y a plus de papier dans l’imprimante. Je me suis même demandé si on allait pousser le vice avec Eddie découvrant qu’il n’y a plus d’encre dans la machine. Et comme par hasard elle imprime son fax pile au moment où Dave tente de tuer Katherine. RI-DI-CU-LE !

La fin l’est tout autant avec une surenchère morbide. Eddie manque de mourir étranglée, le téléspectateur tremble, mais non elle ne mourra pas comme ça. Elle prend sa voiture et on se dit qu’elle va avoir un accident (l’idiote ne pouvait elle pas courir à pied jusque chez Mike ?) et on se dit qu’elle va se crasher et ainsi mourir. Et bien non, elle est toujours en vie et là elle sort de la voiture et se fait électrocuter. Ouf, Eddie Britt est enfin morte. Mais en fait non, son doigt bouge encore… To be continued. Non mais qui veut voir la suite sérieusement ? Eddie est un Terminator, elle ne peut pas mourir, c’est pourtant évident à la suite de ce que je viens de dire, non ?

Desperate housewives aimant les petites coïncidences et les évènements anodins se rencontrant pour créer un gros bordel, on plante Orson au milieu de tout cela. Voilà où son histoire de cleptomanie devait le mener. J’imagine qu’après il n’aura plus jamais envie de voler quelque chose. J’ai poussé aussi un ouf de soulagement en voyant Bree s’accrocher à son entreprise car le discours rétrograde de l’intrigue du jour m’était totalement insupportable. Une femme doit faire des sacrifices pour son mari. Bienvenue à Breesteria lane, la banlieue des années 50. Heureusement Andrew lui fait entendre raison. Les Hodge sont ils réconciliables après ça ? Tout est possible. Mais il faut vraiment faire quelque chose pour eux car ils sont ridicules depuis le début de la saison. Il est tant de trouver plus intéressant pour Bree et si ça passe par une rupture avec Orson, ça me va car ça me fait mal de voir le génial Kyle McLachlan jouer les eunuques.

Il y a un truc que je ne comprend pas chez les Scavo. Pourquoi Tom et Lynette ne peuvent ils pas travailler tous les deux en même temps ? Sérieusement c’est toujours l’un après l’autre. Leurs enfants sont grands maintenant, Tom n’a pas besoin de devenir un homme au foyer désespéré. Alors pourquoi ne cherche t’il pas un travail ? Car la redite de la saison 2 ne m’intéresse pas. On continue de lier les Scavo aux Solis et ça c’est une bonne idée. On se débarrasse aussi de la grosse fille car forcément elle ne cadrait pas vraiment avec le reste du casting. J’ai même été choqué de voir la maigreur de Felicity Huffman à côté de Juanita. Ça fait peur un squelette ambulant. A part ça, l’attitude de Lynette est vraiment super mesquine envers Lucy. Car elle arrive ni plus ni moins à la faire virer. Certes pas tout à fait directement mais elle met quand même le feu aux poudres. J’ai trouvé cela assez abominable. Et le pire c’est que personne ne s’en soucie. Lynette est même contente d’elle. Saleté de fausse blondasse pourrie jusqu’à la moelle.

Gabi ne sert pas à grand chose mais l’important est de retrouver la nouvelle Gabrielle. Elle ne veut plus être seule et malheureuse pendant que Carlos tout le temps au travail, lui achetant des cadeaux par culpabilité. J’ai trouvé cela très touchant. Et contrairement à ce que j’ai pu dire par la suite, on voit quand même une certaine évolution dans les personnages. Gabi n’est plus cette pétasse vénale et Bree n’est plus une femme au foyer traditionnelle. Par contre Susan et Lynette en sont toujours au même point. Mais cette évolution semble se manifester un épisode sur deux. Sans doute en fonction de celui écrivant l’épisode.

Karl revient pour son intrigue annuelle avec son ex femme. C’est une tradition en quelque sorte. Desperate housewives a réussi l’exploit de me faire aimer la Sentinelle Richard Burgui. Et puis il faut bien occuper Susan avec un homme, sa copine lesbienne ayant déjà disparu. Les enfants ont classe d’art toute la journée et tout le temps en fait. Ce n’était pas censé être une école super élitiste pour développer les capacités des enfants ? Et là, tout ce qu’ils font c’est des dessins d’arc en ciel ou de massacre à la tronçonneuse toute la journée. Le plus drôle c’es que Susan dit à Karl qu’elle ne veut pas qu’on sache qu’elle a déjà été mariée deux fois. Hors, elle porte toujours le nom de son premier ex (cfr l’entretien avec le directeur dans le 5.14). Donc la discrétion n’est clairement pas son fort. Ça reste une intrigue typiquement Susan comme j’aime les appeler. Ça n’apporte rien, Teri Hatcher cabotine et on en entendra plus parler la semaine prochaine. Sauf si on veut remettre une fois de plus Karl et Susan ensemble. Je pense que ça on a déjà donné, alors non merci.

Bilan : Je devrai dire que c’est encore pire que les semaines précédentes mais j’ai passé un bon moment avec cet épisode. Ce n’est pas du grand art mais au moins, ça m’a diverti. Les ficelles restent énormes mais l’ensemble a bien fonctionné sur moi. Cela dit, on ne peut s’empêcher de regarder en derrière et se souvenir de ce qu’était la série lors du 1.18. ça se laisse néanmoins regarder très facilement et si je râle souvent, je ne pourrai pas me passer des femme de Wisteria lane.


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