Mardi et mercredi, le ciel s’est enfin éclairci. Et là… wahou ! Hannes et moi avions fait le pari de nous lever à quatre heures du matin pour admirer le lever de soleil depuis un site plus élevé : la montagne du Tigre.
En théorie, même l’Everest est visible depuis cet endroit. Nous n’avons pas eu cette chance, mais la vue sur le Katetzonga (quelque chose du genre), le troisième sommet du monde était splendide. J’aurais pu passer la journée là-haut. Mercredi le ciel était encore plus clair, même plus besoin de monter pour avoir une superbe vue sur l’Himalaya.
Inspiré, je suis allé visiter l’Himalayan mountering institute. Non seulement c’est un musée exposant l’historique de l’ascension du toit du monde mais c’est également une école pour guide de très haute montagne. J’y ai découvert une phrase perle : A la question « pourquoi grimpez vous l’Everest ? » Mallaury, un alpiniste ayant plusieurs fois tenté l’ascension sans succès, répondit (en anglais, ça rend mieux) : « because it is there » que je traduirais maladroitement « parce qu’il est là ». J’ai trouvé ça grand ! Et tellement révélateur de l’orgueil humain…
Je change un peu de sujet (j’ai pas envie d’en faire un article entier alors je le case ici). Les relations garçons-filles à Darjeeling. Première chose à savoir : il y a très peu d’Indiens « indiens » à Darjeeling, en revanche, on trouve quantité de Népalais et de Tibétains. C’est sûrement anodin pour vous mais … il y avait contact physique entre homme et femme ! Je me demande si on est encore en Inde ! Même des couples de lycéens se tiennent le bras ! C’est bizarre, mais ça m’a rappelé la France… Et pour la première fois depuis deux mois, j’ai envie de rentrer.
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A bientôt pour de nouvelles aventures…
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