Chateau Marmont ou le nom porté par un luxueux palace angeleno, c'est également la bannière choisie depuis quelques saisons par ce quatuor parisien qui s'est fait connaître en remixant -entre autres - Midnight Juggernauts, Ladyhawke ou Poney Poney.On comprend donc, à la lecture de ce pédigrée, qu'ils se situent à des antipodes tant au niveau de l'âge, de l'expérience que pour ce qui est de l'orientation musicale, de la très surfaite (on va faire poli !) scène parisienne actuelle. Ce premier EP qui on l'espère en engendrera beaucoup d'autres a déjà vu ses 4 morceaux mis en ligne depuis quelques mois et n'est donc plus inconnu des initiés, dont je l'avoue, je ne faisais pas partie.
Beaucoup de bonnes choses, de bons souvenirs affleurent à l'écoute de Solar Apex. En premier lieu, ceux remontant aux 70's triomphantes et borderline et mettant en scène la crème de musiciens compositeurs de B/O oeuvrant entre symphonique et pop synthétique, et dont certains des plus illustres représentants ont pour nom François de Roubaix, Vladimir Cosma ou encore Resonnance, l'alias du Pierre Bachelet, brillant compositeur à ses jeunes heures.
Alors, pour faire court car il s'agit d'un EP, citons également Space, le combo disco pop du producteur Hervé Marouani sur "Maison Klaus". Puis, plus près de nous, un Air période Moon Safari mais sous amphétamines est cité sur "Diane". "Solar Apex" aurait pu sans problème prétendre servir de générique au mythique San Ku Kai, tandis que "Anything Everywhere" serait un croisement entre Cerrone et Jean-Michel Jarre !
En bref : Chateau Marmont recrée avec brio les génériques de nos films préférés des 70's, avec une patte mélodique très intéressante, en plus d'être divertissante. Vivement l'album !
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