On l’a vu ce matin sur France 3, dans l’émission La Voix est Libre, l’Union du Mini-Plan et du Nouveau Centre réunis, ont déjà imaginé la France d’après le comptage du temps de parole présidentiel : désomais, ils se dédoublent… Ils viennent à deux en palteau comme ça, ils ont deux fois plus de temps. La révolution du pluralisme audiovisuel proposée vendredi au Conseil d’Etat (décison sous 15 jours) de prendre en compte de la parole présidentielle, a donc déjà sa parade. Cette désision devrait intervenir après une saisie par le PS qui a demandé de compter le temps de parole audiovisuelle du président au même titre que celui du gouvernement pour le respect du pluralisme politique. Le président “n’est pas un arbitre, mais un capitaine”. C’est un changement fort. Car on se lève, on mange, on se couche avec Sarkozy depuis 2 ans tous les jours et, constatant que ce Président continue de présider son parti, d’animer des meetings élecoraux et de désigner les responsables, il est donc normal que son temps d’antenne soit compté comme n’importe quel autre responsable. Les préconisations du “rapporteur public” étant généralement suivies par ses pairs conseillers d’Etat, il aparaît probable que cette décision confirmera la demande socialiste au nom de l’équité.
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