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Pascal le “penseur” né(z)

Publié le 07 septembre 2007 par Kalvin Whiteoak

couchepin_3.jpgC’est fou ce que chaque fois qu’il l’ouvre Couchepin peut raconter comme sottises. La dernière en date n’a que quelques minutes, et provient d’une interview que le valaisan qui ne manque pas de nez vient de donner à la RSI. En substance, le ministre annonce tout à trac, dans le marasme actuel qui entoure le Conseil fédéral lui-même, ce qui suit :

"Personne, pas même le Duce n’est indispensable au bien-être du pays. Le climat politique me rappelle celui des années 1930. L’UDC, qui évoque toujours des complots contre son conseiller fédéral Christoph Blocher fait de la propagande au mauvais sens du terme. Je fais néanmoins (on adore le "néanmoins" tant sur le fond que venant de Couchepin) entièrement confiance aux électeurs: le peuple suisse est constitué d’une majorité de gens raisonnables, qui savent se forger leur propre opinion".

Le Duce, c’est Blocher ?, ou bien c’est un rêve éveillé de Pascal ? …"n’est pas indispensable", dit-il, mais pourrait ête utile donc ….c’est vraiment n’importe quoi.

Petite question de détail: en 2003, c’est quel parti qui a fait élire Blocher ? les radicaux et d’autres certes mais surtout les radicaux….il n’est pas radical le ministre en question ? C’est fou ces trous de mémoire, ça arrive même aux valaisans. Oui le peuple suisse peut se forger sa propre opinion à condition que les politiciens ne le trahissent pas. Quand on vote radical, par exemple, c’est pour que des radicaux soient élus, et non pas pour qu’ils mitonnent dans le dos de l’électeur et a posteriori un brouet UDC pour le Conseil fédéral.

Il faut en finir avec cette élection au Conseil fédéral par délégation, par combines et qui ressemble à une espèce de recette de cuisine chauffée dans le chaudron de la soupe au lait de Kappel.

Changeons la Constitution et prévoyons une élection du Conseil fédéral par le peuple, avec une clause de respect des minorités linguisitiques et culturelles, et ce genre de situation ne se reproduira pas. On pourrait aussi inclure dans l’article consitutionnel que les ministrables devraient avoir impérativement un minimum vital de QI, quelques capacités prouvées de gestionnaire, et une moralité irréprochable. Car ces temps, le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas l’éthique qui dirige ces édiles.


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