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Ligue des Champions | Si cela peut nous rassurer...

Publié le 09 avril 2009 par Dredge
Tout comme l'Olympique lyonnais au tour précédent, le Bayern a subit au Camp Nou les foudres d'un FC Barcelone qui se pose en grand favori de la Ligue des Champions.


Privé de 3 joueurs de sa défense type (Van Buyten au chevet de son père mourrant, Lucio et Lahm blessés), le Bayern de Munich a sombré face au leader de la Liga. Il aura suffit d'une mi-temps aux blaugrana pour anéantir les chances allemandes de retrouver une demi finale de Ligue des Champions, qui fuit les hommes de Karl-Heinz Rummenigge depuis 2001.
Avant le match, la confiance était forcément du côté espagnol. Le Bayern de Munich, défait lourdement en championnat face à Wolsburg le week end dernier, savait d'avance que sa défense ikea ne tiendrait pas la route contre la meilleure attaque d'Europe. Et d'entrée de jeu, le rouleau compresseur bleu et rouge n'a pas dérogé à la règle.
Messi (9') et Eto'o (13') se chargeront de mettre rapidement le club catalan à l'abri. S’ensuivront un second but de Messi (36') et un but du français Henry (42'), qui scelleront définitivement l'issue de la rencontre et l'avenir, sauf rebondissement improbable au retour, du Bayern de Munich en Coupe d'Europe cette saison.
OL, Bayern, même combat
Que ce soit face à l'Olympique lyonnais ou contre le Bayern de Munich, le FC Barcelone n'aura laissé que des miettes : 33% de possession de balle pour les français, contre seulement 31% pour les allemands. Et si l'OL aura su profiter de la faiblesse (relative) de l'arrière garde espagnole pour marquer par deux fois, le Bayern sera resté muet toute la rencontre, en ne se procurant qu'une action véritablement franche en fin de match (un face à face Ze Roberto / Valdes annihilé par Puyol).
Pourtant, une constante aurait pu profiter aux bavarois : Les espagnols ne semblent pas démarrer la seconde mi-temps comme la première, ne se préoccupant seulement de gérer leur avantage en assurant la circulation de balle et des attaques plus longuement construites. Et si là encore tous les espoirs étaient donnés aux lyonnais, qui avait au pied de Karim Benzerma la balle du 4-3, un Franck Ribéry esseulé n'a lui pas su redonner confiance à ses coéquipiers.
Finalement, comme Jurgen Klinsmann le constaté en fin de match : "Barcelone nous a montré nos limites. Il est fort possible qu'on ait rencontré le futur champion d'Europe. On a l'ambition de faire partie des quatre meilleures équipes du continent mais on a pu constater ce soir le chemin qu'il nous restait à parcourir". Un sentiment partagé par l'Olympique lyonnais lors de sa défaite et qui montre aujourd'hui le fossé grandissant entre les grandes écuries européennes et les locomotives des championnat de seconde catégorie (Allemagne, France, Italie).
Et si voir une équipe de bon calibre chutait face à l'ogre blaugrana peut paradoxalement nous rassurer sur notre niveau, nos chances de pouvoir rivaliser s'amenuisent d'années en années.
 
Les autres résultats
6 autres clubs se disputaient l'accessit aux demi-finales de la Ligue des Champions. Si mardi Arsenal est venu chercher un bon point à l'extérieur face au Villareal de Robert Pirès (1-1), Manchester a diminué ses chances de qualification en concédant un nul et deux buts à Old Trafford face à un étonnant FC Porto (2-2).
Mercredi, pendant la déroute bavaroise, Chelsea a disposé de Liverpool à Antfield dans le duel 100% anglo-saxon (1-3).
Si les résultats des matchs allers se confirmaient au retour (mardi 14/04 et mercredi 15/04), Porto affronterait en demi-finale Arsenal alors que Barcelone recevrait Chelsea.


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