Magazine Humour

y a pas que les glandeurs qui glandent

Par Marsyas De Phrygie

J'étais en train de lire The Worldly Philosopher, un bouquin très très bien fait, quand je tombe sur un truc, je ne sais plus quoi mais ça n'a guère d'importance , qui me rappelle Léon Walras et le marginalisme.

Après une bouchée de pizza. Mmm. Je lis le commentaire un peu louche d'Amiante, je vais sur son blog, je lis "Glory Box" "Portishead". J'adore Portishead. Puis par je ne sais quel procédé, je me retrouve sur le blog de Betty. C'est beau Internet. Et je lis Massive Attack.

Tout le monde suit ?

En fait, j'ai tous les albums de ces 2 groupes mais je ne les écoute qu'occasionnellement. Vous savez pourquoi ? J'ai une bibliothèque de disques assez importante. Sur tous les CD que j'ai, je n'en ai même pas écoute le quart. Pourtant, comme Jane Galt, je continue à en acheter à l'infini. Pourquoi ? (cette façon de parler me rappelle celle de Sarkozy)

Tim Harford, un columnist du FT, avait apporté un élément de réponse. Somme toute assez banal. Explication un peu keynesienne. Que face à un futur incertain (si je finis d'écouter les diques que j'aime), on préfère épargner (lire : avoir d'autres CD en stock) Ainsi, quand on va faire ses courses, on n'apporte jamais la somme exacte à payer mais un peu plus. Cet "un peu plus" c'est les 3/4 autres CD dans ma bibliothèque. 3/4, pourquoi autant ? Parce qu'il y a différent genres, un taux important de merde.

Mais là n'est pas la question. Ce que je voudrais savoir c'est à partir de combien de disques je n'aurais plus intérêt à acheter davantage de CD. Quel est le surplus optimal de CD à avoir ? La quantité optimal de CD à avoir en réserve compte tenu du nombre de CD écouté par jour.

En économie, on pose souvent l'hypothèse que l'individu est rationnel, et jamais rassasié. Il en veut toujours plus. Les seuls contraintes sont : ses préférences, son budget et la technique (la taille de sa bibliothèque).

Bon après, il suffit de poser les équations.

Je ne sais pas pourquoi je continue à poster sur ce blog de merde. C'est pas grâve.


J'ai un peu discuté avec Iannou, un chargé de TD de la HBS. Il m'a montré quelques partiels de 1ère année du MIT (car il n'a pas le droit de me filer ceux d'Harvard), et c'était vraiment de l'application directe.

Alors que dans les facs parisienne, les étudiants doivent redémontrer certains théorèmes (déjà prouvés et démontrés). A Paris, c'est beaucoup plus difficile et nettement moins efficace. C'est sans doute pour faire genre qu'en France, si on est mauvais, c'est parce qu'on est plus axé recherche qu'application. Ou sinon, c'est parce qu'en France, il y a tellement peu d'écoles (biens), donc il y a tellement peu de places, qu'il faut être horriblement sélectif.

Bref bref bref. Il fait beau, le soleil brille, les oiseaux chantent, les feuilles sont verdoyantes.. avec toutes ces condtions réunies, il n'y a rien de mieux que fermer ses volets pour bosser.

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