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Tête sur des choses sans épuisement

Publié le 27 février 2009 par Versions

 
Quelqu’un m’a choisi ? Pourquoi ? La liberté sera-t-elle toujours à portée de main ?

Des questions comme celles d’un matin de mars 1944. Comme celles d’une après-midi de février 1991. Un ciel plat. Une pointe de lumière qui ne transperce pas tes yeux rêveurs.

Tu es agenouillé. Tu as pris cette petite roue pour ton jouet qui tient à peine sur les restes de bitume. Une magnifique pièce de rechange.

Tu vois, il n’y a presque pas de soleil ; mais cette ombre efflanquée qui commence à se profiler se dessine très bien sur le sol épuisé.

Tu entends ce bruit sur la rue du Beausaut ? Sur la rue Al-Souffi ? C’est un sifflement qui n’a rien avoir avec les fêtes auxquelles tu assisteras un peu plus tard.

Lorsque tu te presses de rentrer chez toi, l’affreuse beauté de toutes ces personnes qui courent au ralenti se fixe dans tes pensées nocturnes.

Un cliché photographique devant lequel tu devras un jour rester calme, et étrangement fier.

Mais cette attitude ne répondra jamais à tes questions, car tu ne seras jamais satisfait.
 
 

              ***

 
(À partir d’un thème proposé par le Blogue de la sexualité des araignées. Le texte qui en résulte est un peu différent…)

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