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De l'hygiène naturelle infantile (HNI) à la propreté

Publié le 09 septembre 2007 par Alisabel
Bon, comme vous vous le demandez toutes et tous avec anxieté  (si si je le sens !!) , voici un peu où nous en sommes sur cette affaire là . 
Pour les biboudavrilectrices les plus récentes, je rappelle que je me suis embarquée dans l'aventure de l'HNI , ou la vie sans couches, presque depuis la naissance de la star de ce blog,  puisqu'il avait 9 jours de vie
Le biboudemars a cessé de faire pipi la nuit depuis l'âge de 2 mois et demi. Nous vivons donc sans couches depuis cette période là, hormis des culottes d'apprentissage utilisées lors de périodes de régression .
Mais pour un bébé sans couches, la propreté c'est quoi exactement ?
 Il conviendrait peut être pour commencer  changer ce terme de "propreté" par celui, plus adapté, de continence , comme proposé par la maman zèbre Sandrine sur les boutchous.
Continents, les enfants le sont naturellement pour peu que l'on prête attention aux subtils signaux qu'ils nous adressent dès leur plus jeune âge pour nous informer de leurs besoins d'élimination. Les mamans qui pratiquent l'hygiène naturelle infantile avec leurs bébés savent qu'ils sont capables de se retenir, parfois assez longtemps, jusqu'a ce qu'on leur signifie qu'ils peuvent se soulager à cet endroit et moment là, et même interrompre leur pipi en cours le temps d'être amenés sur le pot.
Un bébé sans couche n'a pas perdu le contact avec ses besoins d'élimination, ni le contrôle de ses sphyncters. Il n'a donc pas à réapprendre à les contracter ou les relâcher, contrairement à un autre qui aurait pris l'habitude de faire dans ses couches.
Alors qu'est ce qui va changer au quotidien entre la continence de l'enfant et l'HNI ?  Et bien peut être tout simplement que l'enfant va acquérir un comportement plus autonome vis à vis de ses besoins d'élimination.
Au lieu que ce besoin soit géré dans une communication étroite entre le bébé et la personne qui s'en occupe, le bébé va graduellement prendre en charge lui même cet aspect de son hygiène, en venant réclamer le pot ou les toilettes, ou en s'y rendant par ses propres moyens.
Pour Biboudemars, cet apprentissage de l'autonomie vis à vis des besoins d'élimination a commencé trés tôt, avant même l'acquisition de la marche.
Ayant rapidement compris que pour faire pipi, maman l'emmenait souvent dehors, il était capable de se rendre à quatre pattes en exterieur pour y faire pipi tout seul comme un grand.
Grâce à sa parfaite maitrise des pantalons chinois, il était capable d'uriner sans se mouiller, juste en écartant les pans.
Puis, fort de cette experience,  biboudemars a décidé d'aller encore plus loin et de faire encore plus fort. Il a totalement cessé de signaler ses besoins, et en vertu de
son observation que dehors "on peut", il a élu comme endroit adéquat pour se soulager .... la terrasse !
J'ai mis quelques jours à repérer le manège, croyant à une phase de régression. Puis j'ai assimilé que lorsque je le voyais partir en courant vers la terrasse c'est qu'il y avait quelque chose de spécial à y faire. J'ai présumé à ce moment là que le superhéros de parquet était en train de devenir propre tout seul. Ben oui, sentir que l'on a besoin, se retenir pour se relacher à un endroit spécial pour cela, c'est ce que l'on fait quand on est continent non ?
Le fait que le biboudemars ait choisi la terrasse comme toilettes ne relevait pour moi qu'un d'une simple réglage technique. J'ai donc proposé à l'interessé d'utiliser un pot, en lui expliquant son utilité, ses avantages, et lui apprenant la manière de s'y asseoir seul. Le pot a été laissé en libre service sur la terrasse, à l'endroit choisi par le jeune homme.
Echec total !!! 
Il faut dire que c'est tellement rigolo de faire pipi sur la terrasse et d'observer le liquide passer entre les lattes de bois. Et en plus après maman apporte un arrosoir plein d'eau pour laver l'endroit, et il peut le faire tout seul. Par contre quand c'est la grosse commission qui s'est produite sur les lattes, maman sort tout un attirail de nettoyage très intéressant, et même si elle râle tout le temps que dure l'opération, les petites mains ont de quoi s'occuper de façon avantageuse avec le matériel.
Bien sûr rien n'est jamais linéaire dans l'évolution d'un enfant, et surtout pas chez nous. Parfois Biboudemars se remet à signaler, pour des périodes plus ou moins longues.
 
Et il y a des périodes où le super héros de parquet ne s'intéresse plus du tout à son hygiène, alors là outre le fait qu'il ne signale plus ses besoins, il les fait un peu nimporte où.
Pour ces périodes , je lui ai fait ceci : 
DSC05965.JPG
la culotte d'apprentissage marquée bébé en grève, comme cela tout le monde sait à quoi s'en tenir. Il déteste porter une culotte et encore plus être mouillé, alors ces phases de regression sont de plus en plus brèves, deux jours en général.
Et puis il y a quelques jours, alors qu'on n'y comptait plus dessus, voila le super héros qui prend l'initiative de s'installer tout seul sur son pot et d'y faire son premier pipi de bambin autonome .
Depuis l'exploit n'a été renouvelé qu'une fois ou deux, mais je pense que nous tenons le bon bout !! Biboudemars a montré qu'il savait faire son chemin tout seul dans ce domaine, pas trop vite certes, mais à son rythme .
Un grand merci tout de même à mon petit biboudemars d'amour qui a accepté, le temps d'un séjour dans la famille, de rétablir avec moi la communication télépathique, nous permettant ainsi de passer 3 journées sans aucun raté ni mouillage intempestif. 
A coeur vaillant rien d'impossible ....

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