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Retour sur le concert de Mono à Bègles

Publié le 21 avril 2009 par Mikatxu @crystalfrontier

Compte-rendu du concert de Mono, le 20/04 au BT59 (Bègles)

La venue du groupe japonais Mono était une occasion à ne pas manquer pour tous les amateurs de post-rock, ayant acquis au fil des années et des tournées (incessantes) le statut de groupe incontournable du genre. Ils étaient présents dans le cadre de leur tournée promo de leur dernier disque, "Hymn to the Immortal Wind", mais étaient précédés ce soir-là du groupe Year of No Light.


Ils sont bordelais, et m'ont foutu la première claque de ma soirée ! Les six musiciens se répartissaient comme suit : 2 batteurs, 3 guitaristes et un bassiste. Autrement dit, ça déménageait, c'est peu de le dire, mais sans jamais tomber dans le bourrin. Au contraire, le niveau sonore et la puissance générale du groupe faisait entrer dans une sorte de transe, avec des morceaux qui avaient le temps de se développer, de rebondir d'explosions sonores en passages calmes. Les deux batteries ne tenant pas sur la scène, le groupe jouait devant a scène, à notre niveau, le tout avec des effets de lumière surprenants pour une première partie. A ne pas louper si vous avez l'occasion de les voir en live, ça envoie du très lourd !


Le MySpace de Year of No Light (hier il n'y avait pas de chant)


Bon, le temps de remballer toute la scène des Bordelais, les quatre Japonais prennent place, testent leurs instruments dans un calme olympien. On les sent zen (sans déconner) et totalement dans leur bulle. Le début vient donner une piste d'explication à cette concentration extrême : la musique de Mono nécessite une interprétation parfaite pour séduire, et effectivement le groupe est d'une cohésion incroyable. Il en faut pour faire passer les morceaux du calme à une explosion sonore, aussi subite que renversante. Les morceaux sont autant de montagnes russes, violentes et qui font passer d'une émotion à une autre par quelques changements insidieux. Les guitaristes sont cramponnés à leurs grattes, la bassiste en transe quand le batteur, lui, fait plutôt office de sage avec son gong derrière lui (oui oui) et ses trois types de baguettes différentes. Le groupe a joué 1h30 sans s'arrêter, incluant le rappel dans la setlist manifestement, laissant le public sur un petit remerciement de la tête. Le public était sonné, dans le bon sens du terme, l'impression d'avoir vu un groupe hyper huilé, au talent incroyable. Bluffant !


Le MySpace de Mono


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