En Israël on essaie de nouveaux traitements.

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ISRAEL MEDICAL : Brainsway va tester sa technologie pour le traitement de la dépendance à la cocaïne.

Brainsway a annoncé cette semaine avoir obtenu l’autorisation de mener deux nouveaux essais pour son produit qui utilise la technologie DTMS (Deep Transcranial Magnetic Stimulation).

La société a entre autre obtenu l’accord du comité d’éthique de l’US National Institute on Drug Abuse (NIDA), une unité de la National Institutes of Health (NIH), pour procéder à un essai clinique afin de tester l’efficacité de son produit destiné au traitement de la dépendance à la cocaïne.

Les tests seront réalisés sur 30 toxicomanes et devraient débuter dans quelques semaines. NIDA financera les tests. Le chercheur principal sera le Dr David A. Gorelick.

Brainsway a également annoncé que le comité d’éthique de l’Hôpital universitaire Charité à Berlin avait approuvé le lancement d’essais cliniques pour tester l’efficacité du Deep TMS pour le traitement de la sclérose en plaques.

Ces essais font partie de la stratégie de Brainsway de procéder à des essais cliniques du Deep TMS pour tester son efficacité dans le traitement de diverses maladies, notamment la dépression, la maladie d’Alzheimer, la dépendance à la marijuana, et la maladie de Parkinson.

Pour rappel, le principe du traitement de Brainsway est basé sur la Stimulation Magnétique Transcrânienne profonde (Transcranial Magnetic Stimulation, TMS).

Il ne nécessite pas d’anesthésie, les participants aux tests faisant part d’une sensation de chatouillement du crâne.

L’appareil posé sur des endroits particuliers du crâne envoie un signal magnétique directionnel puissant à travers le cerveau, stimulant le Nucleus Accumbens (partie du cerveau responsable des stimulis positifs).

La stimulation artificielle répétitive dans ce secteur du cerveau augmente la sensibilité des circuits et par conséquent leur efficacité : à chaque nouvelle stimulation positive naturelle, le patient répond de façon de plus en plus forte, y prend de plus en plus de plaisir et cherche à reproduire cette sensation, jusqu’à réagir normalement, en fin de compte, à son environnement.

Les résultats intermédiaires de la firme israélienne sont particulièrement encourageants puisque 80% des personnes qui avaient été traitées par des antidépresseurs ont répondu au traitement, avec pour 50 % d’entre eux des résultats extrêmement positifs.

Ces résultats intermédiaires démontrent une amélioration nette des fonctions cognitives des patients.—

M.F"