Too big to fail

Washington, 27 avril 2009 – A l’occasion de l’ouverture de la première session du Forum des grandes économies à Washington, les activistes de Greenpeace Etats-Unis ont déroulé une immense banderole à partir d’une grue située à proximité du département d’Etat où se réunissaient les ministres de l’Environnement. Par cette action, Greenpeace a appelé les gouvernements des 17 plus grands émetteurs de gaz à effet de serre à « Stopper le dérèglement du climat », et à « Sauver la planète » des impacts dévastateurs des changements climatiques.

« Le temps nous est compté. Cette rencontre offre l’opportunité d’accélérer les discussions sur le climat et d’insuffler l’urgence et la coopération nécessaires dans les négociations en cours sous l’égide des Nations unies, qui trainent en longueur », a commenté Carroll Muffet, directeur des campagnes de Greenpeace Etats-Unis.
« Le président Obama a déclaré que les Etats-Unis étaient prêts à prendre le leadership en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Il est temps désormais que le Président passe des paroles aux actes et engage le Congrès et les gouvernements du monde entier vers un accord ambitieux pour prendre la suite du Protocole de Kyoto », a poursuivi Carroll Muffet.

Les émissions mondiales doivent atteindre un pic d’ici à 2015 avant de décliner jusqu’au niveau le plus proche de zéro d’ici à 2050. Pour cela les pays industrialisés doivent s’engager à des réductions drastiques de leurs émissions et fournir l’assistance économique et technique aux pays en développement, afin de les aider à s’équiper en technologies vertes, à protéger leurs forêts et à s’adapter aux impacts désormais inévitables des changements climatiques.
Le forum de Washington, qui rassemble les plus gros pollueurs de la planète, leur offre l’occasion d’envoyer un signal clair au reste du monde, attestant leur volonté d’assumer leur responsabilité face à la crise climatique.

PS : Le mois dernier, Greenpeace a publié son scénario [R]évolution énergétique pour les Etats-Unis, qui démontre que les Etats-Unis peuvent réduire leurs émissions de 25% d’ici à 2020.

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