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Ushuaia Nature fait un voyage en Afrique Centrale

Publié le 28 avril 2009 par Lutin

Ushuaia Nature fait un voyage en Afrique Centrale

L’équipe d’Ushuaïa Nature se rend au cœur de la beauté sauvage de l’Afrique australe à la rencontre d’animaux singuliers. Pour ce 39e numéro d’Ushuaïa Nature, Nicolas Hulot a choisi de voyager dans les airs avec peu de bruit, si ce n’est celui de l’hélice, grâce à un Woopy électrique. Cette incroyable épopée commence en Zambie, l’ex-Rhodésie du Nord, et se poursuit jusqu’aux côtes namibiennes. Un voyage en vol libre à la découverte d’horizons insoupçonnés.

En haut d’un mirador surplombant la canopée zambienne, Nicolas Hulot est encerclé par plus de huit millions de chauves-souris. Accompagné du biologiste Vincent Prié, il survole ensuite la zone en dirigeable. Les deux hommes observent les nuées de chauves-souris qui trouvent refuge, au petit matin, sur les branches des arbres. Leur exploration se poursuit dans les sous-bois.

Au nord du pays s’étendent les marais zambiens de Bangweulu. L’engin ultraléger utilisé par Nicolas Hulot est le moyen de locomotion idéal pour contempler les impressionnants troupeaux de kobs lechwe, une antilope très présente dans cette région de l’Afrique, mais aussi les zèbres, les hippopotames et les millions d’oiseaux qui migrent chaque année dans ces marais d’une superficie de 10 000 km2.

Nicolas Hulot se pose dans un village de pêcheurs. Autour d’un repas frugal, il se renseigne auprès des villageois sur la présence du bec-en-sabot, un autre hôte de cette zone marécageuse, particulièrement difficile à localiser et à approcher. Nicolas part en pirogue à la rencontre de cet oiseau, à mi-chemin entre la cigogne et le pélican. La progression dans ce dédale aquatique est difficile mais à force de patience et de ténacité, l’équipe d’Ushuaïa Nature parvient à approcher un bec-en-sabot niché au milieu des papyrus et des roseaux.

Les eaux marécageuses ont laissé place aux interminables dunes de sable du désert du Namib, «le désert du vide». Toujours dans les airs, Nicolas Hulot jouit d’une place privilégiée pour observer les autruches et les antilopes. Sur terre, il suit Vincent Prié à la découverte des plus petites espèces animales vivant dans ces dunes brûlantes (scarabées, lézards). Vincent le mène au pied d’un arbre où une colonie de tisserins sociaux a construit un nid de paille incroyable. Après avoir observé cette espèce endémique de la région, Vincent et Peta, une jeune femme habitant ces terres, partent à la rencontre des suricates.

Nicolas met le cap sur la côte des Squelettes, surnommée ainsi en raison des centaines de navires qui y sont échoués à cause de l’épais brouillard qui masque la côte. Ce littoral infini, apparemment hostile, abrite de gigantesques colonies d’otaries qui ont trouvé le refuge idéal entre sable et océan ; le courant froid de Benguela apportant une très importante quantité de planctons et donc de poissons. La nouvelle période de reproduction a commencé depuis plus d’un mois et la concentration est impressionnante. Avec le biologiste marin Laurent Ballesta, Nicolas plonge en apnée dans les vagues au milieu de milliers d’otaries.

Direction ensuite vers les villages des Himbas dans la région du Kaokoland. Vues du ciel, leurs habitations se confondent avec le sol et l’environnement. Nicolas rencontre Solenn Bardet, qui a passé plusieurs mois de sa vie avec une tribu d’éleveurs nomades d’Afrique ayant su préserver ses us et coutumes depuis la nuit des temps.

Partis à pied, sacs au dos dans la savane aux portes du désert, Nicolas et Vincent croisent la route de groupes d’autruches, de girafes, et font connaissance avec une petite colonie d’éléphants. Après une première nuit de bivouac dans le canyon, Nicolas et Vincent poursuivent leur marche dans les dunes du désert à la recherche des très rares lions du désert qui se sont adaptés à ces conditions de vie difficiles.

Nicolas conclut son voyage au sommet d’un immense rocher. L’enseignement de ce périple à travers le désert est riche de sens. Dans le repli des dunes du plus vieux désert du monde, chaque espèce a su s’adapter aux conditions extrêmes de l’environnement et a élaboré ses propres méthodes pour une vie meilleure.


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