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Il faudrait un peu arrêter de nous prendre pour des cons (à la fin)

Publié le 30 avril 2009 par Innommables

Il en va des demandes d’asile politique comme des tirages quotidiens du Loto sur nos brillantes chaînes de télévision (réputées, comme tu le sais, pour leurs programmes culturels de haute tenue):
Elles se suivent et se ressemblent.

J’avais déjà, à l’époque désormais préhistorique où j’utilisais encore les services d’une plate-forme d’hébergement putassière et racoleuse (connue pour ses accointances impardonnables avec la chaîne de Sébastien Cauet), évoqué les petites difficultés administratives auxquelles peuvent éventuellement être confrontés nos vaillants candidats à l’asile.

Or, voici qu’au hasard de mes lectures virtuelles, je tombe sur un entrefilet, sur le site de Libération, qui attire mon oeil de larynx.

Il semble donc (lis bien jusqu’au bout, c’est assez édifiant) que depuis quelques semaines, deux femmes soient enfermées dans un centre de rétention administrative avec leurs enfants.
Il semble également, que les deux pauvresses, originaires de lointaines contrées barbares en lesquelles, selon toute vraisemblance, leurs vies sont sérieusement menacées par une clique de wahhabites sévèrement burnés (mais fort peu cortiqués), aient déposé une demande d’asile, sollicitant par là (sont-elles bonnasses) aide et protection auprès des autorités hexagonales.
Il semble (encore) que l’Hexagone leur ait adressé, vertement et même cavalièrement, une fin de non-recevoir.

Eh bien.
J’en reste coite.
Et même pantoise.

Je me demande, lecteur.

A quoi joue donc la presse?

Que cherchent donc les journaleux de Libération (et d’ailleurs) quand ils sont ainsi pris en flagrant délit de menterie caractérisée?

Quel occulte dessein la presse de caniveau cherche-t-elle à accomplir, et pour le compte de quelle puissance allogène trahit-elle ainsi la confiance du bon peuple de France?

Ainsi, on voudrait nous faire croire que deux femmes (pas une, lecteur, non: deux) accompagnées d’enfants pourraient, dans la France de 2009, se retrouver embastillées dans des conditions sanitaires plus que difficiles, après une décision administrative brutale et avec la bénédiction des plus hautes autorités compétentes?

Allons.
S’il te plait.
Lecteur.

Soyons réalistes deux minutes, veux-tu, et oublions les aboyeurs professionnels et les vils diffamateurs qui, par jalousie ou pour l’argent (on ne sait, mais je suppute la main de quelque bolchevique assoiffé de sang dans tout cela), calomnient tant qu’ils peuvent et tentent vainement de pervertir ton esprit.

Car dois-je te le rappeler?
Le Président de la république, le soir de sa triomphale élection (juste après le concert de Mireille Mathieu et un peu avant la soirée au Fouquet’s) , l’a clairement et courageusement énoncé dans son premier discours officiel:

"Je veux lancer un appel à tous ceux qui dans le monde croient aux valeurs de tolérance, de liberté, de démocratie et d’humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et par les dictatures, à tous les enfants et à toutes les femmes martyrisés dans le monde pour leur dire que la France sera à leurs côtés, qu’ils peuvent compter sur elle."

Dont acte.
Il n’y a PAS de femmes enceintes ou de mères de familles malades dans les centres de rétention.
Encore moins d’enfants.
Puisque la France est leur amie.
Andouille.
Preuve s’il en fallait que les médias te mentent, encore et toujours, et te manipulent aussi aisément que le ferait un épicier d’ultra-gauche, éleveur de dangereux produits biologiques et agresseur de caténaires (et accessoirement cousin au second degré de la nièce du gendre d’Oussama Ben Laden).
Et que toi, benêt que tu es, tu gobes ces abjectes insinuations sans même te rendre compte que tu te fais rouler dans la farine, petit naïf.

Sais-tu, pauvre lecteur?

Tu me fais pitié.


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