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Un autre chemin pour le Québec, vers une vrai indépendance

Publié le 03 mai 2009 par Allpeopleunite

L’histoire du Québec en est une d’oppression nationale et économique. Québec s’est occupé depuis la Révolution tranquille avec deux grandes luttes historiques: la bataille des classe et celle pour la libération nationale.

Le Québec est une société fragmentée, mais pas dans le sens qui est normalement revendu par les nationalistes ou fédéralistes doux. Le Québec est un pays divisé entre les capitalistes et leurs extensions dans la forme du gouvernement, soit-il libéral ou péquiste et les travailleurs québécois, sans égard de leur origine, qui produisent la richesse du pays.

Le rêve d’un Québec libre reste encore dans l’esprit des indépendantistes qui compte sur le nationalisme pour régler les problèmes de la nation: le chômage, la pauvreté, le manque de logements abordables, l’exclusion sociale, les services sociaux et de santé, etc. Mais le fait est que ces problèmes sont ceux du capitalisme et n’ont rien à voir avec la Confédération canadienne. Rompre avec le reste du Canada dans un contexte capitaliste est invraisemblable, car cela ne changerait rien à la base de cette société, c’est-à-dire l’économie.

Le Québec a beaucoup souffert pendant son histoire aux mains d’exploiteurs étrangers, mais on doit se souvenir que la Nouvelle-France a exploité les habitants canadiens avant la conquête et a donné rapidement ses compatriotes aux Britanniques pour mieux les oppresser. 200 ans depuis cet évènement, sous l’ombre de la Révolution tranquille, une nouvelle classe d’exploiteurs est revenue au Québec: le bourgeois et le petit bourgeois québécois. Ils sont les mêmes bêtes féroces, mais avec un rugissement français…

La nouvelle classe capitaliste québécoise, depuis les grandes émeutes de la révolution québécoise de 1972, a réussi à réclamer la lutte contre l’oppression économique pour une lutte contre l’oppression nationale. Rien ne pourrait servir mieux leurs intérêts. Après une décennie de concessions de la classe ouvrière, les capitalistes québécois en ont eu marre de la lutte des classes, et sont retournés à une situation plus normale.

Donc, le PQ s’est transformé d’un parti purement nationaliste vers un parti qui essaie de compter sur la gauche québécoise pour prétendre qu’ils se sont occupés des problèmes quotidiens des travailleurs. Le rêve pour une société équitable a été fusé avec la lutte pour un pays indépendant.

Presque 40 ans plus tard, le PQ domine toujours la gauche québécoise, corrompt la lutte des classes pour un «nationalisme progressiste». Cela veut dire un projet indépendantiste qui se comporte comme un parti de gauche quand en fait il ne représente rien d’autre qu’une continuation de la même exploitation de la classe ouvrière.

En réalité le Québec ne pourra jamais être indépendant dans un contexte capitaliste, il sera toujours dépendant des impérialistes étrangers. Le Québec ne sera libre que lorsqu’il se libérera des chaînes du capitalisme.


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