Nous vous parlions dans un précédent article des dangers du crédit à la consommation dit « revolving » ces fausses réserves d’argent facile à taux excessif, pour les dénoncer. Les socialistes emmenés par Nicole Bricq vont d’ailleurs présenter une proposition de loi audacieuse pour mettre fin à ces trappes à endettement qui fait des ravages parmi les ménages modestes.
Sur les trois premiers mois de l’année, 58 188 dossiers ont été déposés. Le nombre de dossiers déposés en mars est le plus important depuis 1990, date de création des commissions de surendettement.
Alors qu’une directive européenne doit être transposée par la France d’ici à 2010, le gouvernement a choisi de légiférer a minima, en proposant comme mesure phare l’inscription d’une mention « un crédit à la consommation vous engage et doit être remboursé ».
Force est de constater qu’une nouvelle fois le gouvernement est à cent milles lieues de la réalité et ne veut surtout pas effrayer les grands groupes financiers et commerciaux qui contrôlent les établissements financiers qui dispensent les crédits revolving (BNP Parisbas, Pinault Printemps La Redoute, Crédit Agricole…).
Les socialistes par leur proposition de loi s’attaquent quant à eux directement au problème en construisant un cadre plus restrictif pour ces crédits mais également en révolutionnant le crédit en créant un crédit social qui permette aux plus modestes d’emprunter avec un filet de sécurité pour construire leur avenir.
Sénat Nicole Bricq (ps) non au bouclier fiscal
envoyé par inet
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble