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Acheter ou pirater : quand l'offre légale manque, comment faire ?

Publié le 07 mai 2009 par Actualitté
Si l'on ne peut pas acheter un document légalement, alors le piratage incarne l'alternative la plus simple. La phrase est dure et contestable : combien de personnes vont opter pour le piratage malgré une offre légale ? Pas tant que cela, nous avait confirmé une récente étude, selon laquelle les utilisateurs de réseaux P2P achètent dix fois plus de musique que les autres.
Acheter ou pirater : quand l'offre légale manque, comment faire ?Mais alors que faire ? La problématique des droits d'auteur est bien sûr complexe : inciter au piratage, malgré les contre-exemples qui fleurissent, n'est pas une solution. Ni une bonne idée. Voilà une trentaine d'années, le marché était clair : on achetait dans sa librairie, chez son disquaire, et tout le commerce était légitimé de fait. Aujourd'hui, Internet a changé la donne.
Si les marchés sont toujours distincts les uns des autres, c'est la commercialisation qui pose problème. Acheter... pourquoi ? Hmm... pas évident. Aujourd'hui, faire la promotion d'un produit sur la toile, c'est la faire internationalement. Worldwide web... et pour cause. Mais si l'on aguiche avec un produit, il faut donner à tous les consommateurs la possibilité de l'acheter, sinon, ce sera piratage.
Les livres, une fois encore, semblent épargnés partiellement, encore que le nombre de personnes qui lisent en anglais augmente considérablement, à en croire ce que l'on peut voir dans le métro. Ou alors est-ce la population anglophone qui augmente considérablement ? Une invasion ?
Les gens qui téléchargent ne sont pas des personnes qui détestent le produit qu'ils récupèrent de la sorte ; simplement des consommateurs frustrés. Bien évidemment, tous ne partagent pas cet état d'esprit, et certains se jettent dans la facilité comme un travailleur éreinté sur son matelat bienveillant.
Alors quoi ? Parvenir à rompre la chaîne ? Proposer des livres numériques internationaux dès leur sortie ? C'est le cas chez certains vendeurs. Quand on n'est pas en proie à des zonages qui empêchent d'acheter. Il faudrait aussi que le parc des ebooks disponibles en français s'étende plus largement chez les éditeurs historiques.
On aurait tort de croire que ces questions ne concerneront pas le livre demain. Voire même aujourd'hui déjà. En fait, on aurait tort de ne pas avoir commencé dès hier à y réfléchir.

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