Magazine Conso

METAL GEAR SOLID 4 : le test PS3!!!

Publié le 12 mai 2009 par Lacoc

ruliweb_mgs4_05.jpg

mgs4p30ft.jpg
Jeu myhique depuis des années, Metal Gear Solid a fait une belle apparition sur console HD et bien sur, en exclu sur Playstation 3 avec Metal Gear Solid 4 : Guns of The Patriots. Même si la série peut paraitre parfois réservée aux joueurs confirmés ou au fan de jeux “japonisants”, il n’en reste pas mois qu’elle propose toujours une prouesse technologique et un gameplay très au point. C’est toujours le cas avec ce dernier opus, mais apporte-t-il beaucoup à la sérié?
Je n’entrerais pas ici dans les détails scénaristiques de Metal Gear Solid qui m’ont toujours semblés compliqués et peu cohérents à première vue. Seuls les afficionados peuvent s’y retrouver dans ce marasmes d’intrigues, de personnages différents et changeants... Tout ce que je peux vous affirmer c’est que nous dirigeons ici Solid Snake, le héros original mais avec des cheveux blancs. Et oui, la série évolue dans le temps, leurs personnages aussi, et c’est ce qui crédibilise souvent une trame de série à travers les années et le supports.
Je vos parlais de complexité scénaristique (richesse pour certains...), sachez que le jeu est composé pour un tiers de cinématiques interminables. Même si elles ont le mérite de lier les évènements avec une esthétique affirmée, cela restera “barbant” pour la plupart des casuals gamers qui veulent passer à l’action au plus vite. Ainsi, l'aventure nous transporte du Moyen-Orient à l'Amérique du Sud en passant par l'Europe de l'Est... l’occasion de voir du pays et de sortir des huit-clos de stations futuristes de certains opus.

mgs4p3116.jpg
mgs4p3163.jpg

En tutorial déguisé, le début de ce MGS nous propose de revêtir un camouflage facial donnant à Snake l'illusion de sa jeunesse perdue (pour ceux qui ne supporteraient peut-être pas de voir un Snake si vieilli...). Ensuite, on devra suivre une personne en restant invisible des soldats avoisinnants afin de se mettre dans l’ambiance “infiltration” fidèle à la série. Plus loin, avec surprise, on se retrouve dans une course à moto interactive (enfin presque...) qui dénote un peu avec le concept habituel mais qui reste par sa réalisation un grand moment de jeu video. Bref, on cerne donc vite ce nouveau MGS avec une réalisation qui ne déçoit pas et un gameplay varié. Mais les cinématiques sont omniprésentes et on a trop souvent l’impression de regarder un film plutôt que d’y participer...
Néanmoins, MGS nous offre majoritairement son concept de base : l’infiltration. A travers les différents niveaux, il faudra, la majeure partie du temps, se faufiler, progresser discretement, zigouiller l’ennemi avec stratégie, ne pas foncer dans le tas. Et dans tout cela, des phases à véhicules ou des rencontres avec des boss subliment le plaisir de jeu dans une réalisation spectaculaire à souhait. Je parlais d’infiltration, comme vous l’avez sans doute vu dans les différents présentation du jeu avant sortie, Snake peut user dorénavant d’un camouflage “caméléon” le rendant complètement invisible ce qui est ma foi bien utile pour progresser discètement. Le Solid-Eye, vous donnera accès quand à lui à plusieurs informations sur votre environnement à l'aide d'un radar avec vision thermique, mode zoom et tout et tout. Un menu inventaire vous permettra de vendre, acheter, upgrader vos armes et munitions à la manière d’un Resident Evil 5 mais avec plus de précision.
Pour pimenter ce nouvel opus, Kojima nous offre ici la possibilité de diriger le robot MK II, pouvant se rendre invisible ou étourdir les gardes grâce à un câble électrique. Pour ce qui est du gameplay globale, on est donc dans un cadrage dans le dos de Snake plus agréable que celui de Resident Evil 5 pour ne pas le citer. Snake peut désormais lancer des grenades couché sur le dos ou encore ramper comme un véritable serpent en poussant très légèrement le stick analogique. Côté santé, un judicieux système de “fébrilité” vous oblige à prendre des médicaments de temps en temps afin de rester zen et ainsi gagner en précision lors des tirs notamment.

mgs4p3236.jpg
mgs4p3005.jpg

mgs4p3226.jpg

Vous découvrirez par vous même toutes les subtilités de MGS4 que ce soit au niveau du gameplay comme au niveau scénaristique mais sachez que l’aventure est fournie, variée et servie par une réalisation (je me répète) de très bonne facture : le coté volontairement terne des environnements et les effets de lumières procurent un réalisme étonnant et une ambiance fidèle à la série. Atout majeur le mode online est bien là avec plusieurs modes comme Match à mort, Match à mort par équipe, Mission de capture demandant de capturer une cible et de la protéger un certain temps, Mission de contrôle où il faudra prendre possession des bases dispersées sur la carte ou encore Mission d'infiltration dans lequel Snake doit récupérer un certain nombre de dogtags avant la fin du temps. Peu adapté au multi, MGS propose finalement des joutes en ligne plutôt sympas sans pour autant rivaliser avec des FPS plus au point dans ce domaine.

Abordé comme le dernier épisode de la série (même si un cinquème opus n’est plus exclu...) ce Guns of the Patriots apporte une version HD éblouissante sur le plan technique. Il repose cependant beaucoup (trop?) sur la narration et l’histoire complexe de Snake. Celle-ci mérite d’être aussi présente par le fait qu’elle est riche et cohérente. Cependant, seuls les fans chevronnés s’y attarderont vraiment. Les autres trouveront cela lourd et trop présent sur le jeu en lui-même. Car le jeu en lui-même est bien sur une tuerie de gameplay mêlant à merveille infiltration, action, tir, combats, etc... avec de multiples gadgets et autres subtilité qui font de MGS ce qu’est MGS, un titre atypique ancrée dans l’histoire du jeu video à jamais.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Lacoc 430 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines