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Farrah Fawcett n''aime pas la médiatisation autour de son cancer

Publié le 12 mai 2009 par Benjamin Tolman

Farrah Fawcett

Farrah Fawcett a révélé qu’elle n’a pas apprécié que tout le monde connaisse les détails de sa maladie, même si elle était d’accord pour aider ceux qui en souffraient aussi.

Farrah Fawcett a toujours parlé sans tabou de son cancer. Mais elle a souvent été gênée que tous les détails de sa maladie soient exposés. En août, elle avait déclaré : “Je suis une personne secrète. Je n’aime pas que les gens sachent des choses. Surtout à propos de mes soins médicaux. L’idéal serait que je puisse partir en paix, mais il semble que certains pensent que mon état de santé les regarde. C’était stressant. La chimiothérapie me terrifiait. Ce n’est vraiment pas agréable”.
L’actrice de 62 ans avait également révélé que sa vie avait complètement changé depuis qu’elle a découvert son premier en cancer en 2006 : “C’est devenu le centre de ma vie. Les gens m’appellent et me disent ‘Comment vas-tu? Nous prions pour toi. Tu as toujours tes cheveux?’. Chacune de mes conversations téléphoniques tourne autour de ça. C’est fatigant. Ma vie ne sera jamais plus pareille”.
Farrah Fawcett a également démenti les rumeurs qui affirmaient qu’elle avait demandé aux médecins de la laisser mourir en 2006, en déclarant que non seulement elle avait beaucoup souffert de ces rumeurs, mais que cela avait aussi affecté tous les autres malades qui croyaient en elle.
Un documentaire sur son combat contre la maladie devrait être diffusé sur la chaîne américaine NBC, le 15 mai.


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LES COMMENTAIRES (2)

Par Raphaël Zacharie de IZARRA
posté le 28 juin à 23:44
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FARRAH FAWCETT

Avec ses traits séraphiques au sourire carnassier typique des mâchoires carrées, sa coiffure de flamme très américaine -à la limite de la vulgarité-, sa cervelle dans la moyenne et son corps plutôt malingre, Farrah Fawcett aura séduit tout un peuple de mâles rêveurs et « testotéronés ».

Il faut cependant lui reconnaître cet authentique charme, irréel, puissant, hypnotisant qui fait oublier les fautes de goût de sa toilette yankee. Du moins, du temps de sa gloire « kératinesque » car force est d’admettre que la vieillesse fait presque toujours tourner les créatures.

Rares sont les perles lactées qui deviennent de puants mais exquis fromages avec les ans.

Farrah Fawcett en tant qu’ex-incarnation de la Beauté, ou pour être plus exact d’une certaine beauté sophistiquée d’outre Atlantique, réarrangée selon les normes états-unisienne, a vieilli comme une soupière polonaise.

N’importe ! L’esthète pardonne tout à la Beauté.

Rendons un juste hommage à celle qui fut cette chaste, blonde, vénusiaque et pieuse Aphrodite de nos écrans.

Inhumons-la avec les égards que méritent ces porteurs de rêves, créateurs de mirages et autres faiseurs d’étoiles qui nous invitent à lever les yeux plus haut que nos brefs et mornes horizons.

Voir toujours plus loin, appréhender l’infini, sentir ce qui nous dépasse, c’est le rôle essentiel et le pouvoir divin de la Beauté.

Raphaël Zacharie de IZARRA [email protected]

Par Raphaël Zacharie de IZARRA
posté le 21 mai à 14:31
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DE LA BEAUTE A LA POURRITURE

Pathétique, poignant, cruel comme un miroir renvoyant l'image de notre propre condition : Farrah Fawcett, ex-beauté incarnée, est en train de s'éteindre quasi en direct sous les caméras de télévision américaines. Cependant elle croit encore à un miracle, priant avec ferveur pour que la vie triomphe de son cancer alors qu'elle est en phase terminale.

Sur son visage, le masque de la maladie, de la vieillesse, de la hideur : notre masque potentiel.

Le plus effrayant : savoir qu'un humain peut passer de la gloire la plus complète à la misère la plus totale. Tout n'étant qu'une question de temps. Ce qui arrive aux êtres "immortels" peut nous arriver à nous aussi, simples mortels que nous sommes...

A travers son agonie nous assistons à notre propre fin.

Madame Fawcett ou l'histoire de la beauté qui devient décrépitude. Quand un destin de gloire finit dans la déchéance. Lorsque les sommets insolents de la jeunesse éclatante se concluent par le plus noir abîme... La maladie.

Avant la mort.

Raphaël Zacharie de IZARRA [email protected]

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