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La vie comme Eva de Fanny Joly

Par Orsérie - Le Journal Du Beau & Du Bien-Etre


  La vie comme Eva de Fanny Joly

 

Qui m’a mis deux pinces à linge à l’intérieur de la tête ? Je les sens. Elles sont là, juste derrière mes yeux... Quand je regarde le plafond, ça fait encore plus mal... Entre parenthèses, vu la douleur qui me vrille les tempes, je me demande si elle (*) n’aurait pas profité de la nuit pour s’installer un hamac entre les deux pinces à linge... C’est le résultat d’une gueule de bois...

(*) Elle s’est Parlote, la petite voix tantôt ange, tantôt démon dans la tête d’Eva ou dans la nôtre.

Plus que 9 mois avant mes 30 ans ! Moi, Eva Mangin, j’ai décidé de prendre les choses en main avant ce cap fatidique. J’ai donc 270 jours pour : 1) rencontrer un prince charmant pas trop moche (de préférence hétérosexuel) ; 2) me réveiller un matin avec des abdos fessiers à tout casser ; 3) trouver le courage de réclamer une augmentation de salaire ; 4) flamber ladite augmente quelque part en thalasso ; 5) renouer une relation normale avec mes parents ; 5)bis, devenir belle, riche et célèbre (ça ferait plaisir à ma mère) ; et heureuse aussi (si c’est pas trop demander). Dégagez la piste siouplait, j’arrive !

L’agenda illustré et déjanté d’une presque trentenaire. Un indispensable remède anti-morosité !

Un livre acheté totalement par hasard à l’aéroport CDG de Paris, il y a deux ans. Mais sachant que l’auteure, Fanny Joly, n’est autre que la soeur de Sylvie Joly, je me suis dit que ce livre pouvait pas être mauvais. Et ce ne le fut point.

Je me suis immédiatement identifiée à l’héroine, bientôt trentenaire, ayant un job idiot, vivant une vie sociale haute en couleur et cherchant l’amour. C’était sans compter sur le vie et ses nombreux obstacles.

D’un coup, mes années de célibat durant lesquelles j’avais parfois moi aussi des pinces à linge dans la tête au réveil des lendemains de fête à l’approche du trois point zéro, me sont revenues en tête.

Et en rangeant ma bibliothèque il y a quelques semaines, j’ai retrouvé ce livre et l’ai relu.

J’ai été surprise, le temps n’a rien enlevé au plaisir que j’ai eu la première fois. Au contraire, j’ai encore plus ri à la deuxième lecture. Pourtant, je déteste relire deux fois le même livre.

Comme quoi, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

Un livre à lire et à relire.

Enfin, je dis ça, je dis rien.


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