On savait que le FBI avait suivi de près l’évolution de Second Life notamment les transferts d’argent dans les casinos et la conformité du métavers aux lois américaines notamment en matière de jeux. Depuis, on n’en parlait plus.
Ce début mai, l’agence fédérale américaine a annoncé sa présence sur Facebook, Youtube et Twitter, démontrant si besoin était l’intérêt qu’elle portait aux réseaux sociaux. Mais surtout elle a officialisé sur son site internet son retour sur Second Life.
“Unlike 10 years ago, almost everyone today has had an experience connecting online through virtual media, whether through a gaming console or popular sites like Second Life," Jonathan Cox, a management analyst in the Office of Public Affairs who spearheaded their development, said in statement. "The ease at which information can be transferred, ideas can be exposed, and technology can be shared in virtual worlds will hopefully lead to the arrest of a fugitive or the location of a missing child in the near future."
Mais si elle souligne l’aspect expérimental de la chose, l’agence a ainsi fait designer des panneaux d’informations visant à permettre de reconnaître et d’identifier les 10 principales personnes recherchées à travers le monde, mais aussi des kiosques d’infor
Pour l’agence, aujourd’hui, les connexions avec les mondes virtuels constituent une réalité pratiquée au quotidien par de plus en plus de personnes.
L’objectif est bien, on l’aura compris d’expérimenter aujourd’hui les réseaux sociaux et les univers virtuels pour les intégrer demain à des campagnes de recherche de personnes disparues ou à l’arrestation de personnes recherchées.
Ce faisant, l’agence confirme que Second Life est bien entré dans une phase de maturité, une tendance que les implantations d’universités, d’institutions et de collectivités américaines et anglaises illustraient à la perfection, loin devant le monde latin et européen.
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