Magazine Journal intime

Le débarquement (J+1)

Par Zeldazonk
Le débarquement (J+1) L'angleterre est anguleuse... (qualité pourrie car photo prise avec mon téléphne à travers un hublot dég)
Hello my little ducks ! J'ai passé mon premier jour chez les rosbif et je peux vous dire que c'était intense ! J'ai eu une grosse grosse journée !
Déjà le matin je me suis levée à 8h, ce qui est un exploit en soi puisque depuis mon hibernation j'ai tendance à me la jouer ado retardée qui se lève dans l'après-midi. Bref, je me suis levée à 8h et j'étais quand même triste de quitter ma maison et mes petits animaux que j'aime d'amour. Bref.
Je passe à l'essentiel, je squeeze l'attente interminable à l'aéroport et passe direct au moment crucial : la séparation avec les parents. Depuis des mois je me prépare psychologiquement à pleurer comme un veau, à faire face aux regards des autres face à ma tête de panda, recouverte de maquillage pas waterproof. Eh ben que nenni. J'ai tapé la bise et je suis partie. Je regrette un peu d'ailleurs, les pauvres ont du croire que je ne les aimais pas !
A la douane, very easy, j'ai sonné mais c'était mon collier en fait... Et puis une fois dans l'avion j'ai constaté que j'étais toute seule sur les trois fauteuils : tranquille Émile ! Par contre, j'ai remarqué que j'avais un accent de merde en demandant un café à l'hôtesse de l'air...Enfin je me doutais que j'avais un accent de merde, mais à ce point...
C'est la troisième fois que je prends l'avion de ma vie. J'ai l'impression d'être une VIP alors qu'en fait pas du tout. Mais je m'en fous, j'ai quand même l'impression d'être VIP. Le décollage (plus tôt que prévu) était super, mais alors super fun ! Une grosse montée d'adrénaline, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles alors que d'habitude j'ai un vertige monstrueux, mais c'est pas pareil, j'étais une VIP. Par contre je captais rien à ce que racontaient les mecs dans le micro alors au cas où il y aurait eu une horrible perturbation ou un drame d'un quelconque nature, j'ai gardé ma ceinture tout du long. Et par chance, on a eu un temps sublissime tout le long du voyage, du coup mon hublot c'était carrément Google Earth. Trop la classe. Le voyage s'est super bien passé sans rire. Même quand on a survolé la mer, moi qui pensait avoir une crise de panique – oui, j'ai aussi peur de passer au-dessus de l'eau sur un pont et le truc c'est qu'il n'y en avait pas de pont et c'est pire – en fait pas du tout, tout s'est bien passé, j'ai écouté Abba et Elvis Presley tout le long et j'ai même mangé un sandwich au salami. Le détail du sandwich au salami a l'air anodin mais vous verrez que non.
J'arrive à Gatwick plus tôt que prévu. C'est terrible parce qu'en fait les anglais ont pas des têtes d'anglais alors j'ai le réflexe de parler en français. Je vous raconte pas la gueule du gars qui a vérifié mon passeport quand j'ai dit « merci, au revoir ».
La première rencontre avec la famille était nickel. La petite s'est littéralement jetée dans mes bras et ça m'a fait bizarre parce que les gosses et moi... Enfin bref, ils sont super sympas ! Ils ont aussi une super caisse...Remarque inutile qui me sert de transition pour la suite : la conduite au Royaume-Uni !
Tout le monde me disait « ouah c'est trop bizarre, tu as trop peur de te faire tamponner alors que pas du tout quoi-han ! ». Mais ça m'a pas choquée plus que ça car j'étais trop occupée à ne pas vomir mon salami en fait. Oui, P., le père de famille conduit un peu – beaucoup - comme un branque.
A peine arrivée, le temps de poser la valise et de ravaler mon salami, nous voilà parties à la gare afin d'aller à Londres. On retrouve un ami de Pauline entre temps et nous voilà à Waterloo Station. Pas besoin de vous dire que j'ai eu Abba dans la tête toute la soirée. J'ai aimé.
Londres c'est beau comme tout ! Mais j'étais un peu à l'ouest car carrément fatiguée et encore un peu malade. Mais les bâtiments, les nombreuses statues dans les rues et BigBen qui prend pas mal de place, c'est de toute beauté. Mais ce que j'ai préféré c'est le kitchissime de la ville : les nombreuses affiches de comédie musicale (un escarpin strassé géant sur le Théâtre où se joue actuellement « Pricilla queen of the desert ») et le fameux Picadilly Circus et ses pubs géantes trop chouettes qui bouffent la rétine mais qui font passer Toulouse pour une ville moyen-âgeuse.
On a mangé à la Brioche Dorée. Un croque-monsieur. Et un Orangina. J'étais pas trop dépaysée pour le coup. Ensuite on a filé à Soho dans un bar nommé G.A.Y. On pourrait croire à un jeu de mot ou des initiales foireuses. Pas du tout, c'était vraiment une boîte gay. Enfin presque. En fait, les beaux mecs étaient gays. Et les pas très beau non. Bon, y'avait des gays pas très beau mais pas d'hétéro beau. Enfin j'en ai pas vu quoi. En même temps dans un bar nommé G.A.Y... Mais on s'en fout on est pas venus pour pécho, on est venus pour rigoler et dans cette boîte les gens étaient marrants.
C'est vrai que les gens ont tendance à s'assumer. Surtout les filles. Pas frileuses pour un sous, les mini-shorts et les petits tops sortaient de partout et je me demandais – le nez dans l'écharpe - comment elles faisaient pour ne pas être un totale hypotermie Les anglaises doivent avoir un métabolisme différents, une astuce naturelle qui fait qu'elles peuvent être nues par 3°c...comme les phoques.
Enfin, Londres de nuit c'est chouette comme tout, des lumières, des limos, des pous-pous à ChinaTown, des métro avec des souris, des gens polis qui te laissent descendre du bas avant de monter et qui s'excusent quand ils te bousculent. Et j'ai même pu marcher sans regarder par terre, parce que là-bas y'a pas de caca de chien sur le trottoir.
PS : je ne poste cet article qu'aujourd'hui car mon accès à Internet est relativement modéré !

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