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Swordfish (Opération Espadon)

Par Tequila49
Eh bien jeunes gens, celui-là, il était pas mal du tout, c'est même une excellente surprise. Il faut bien dire que j'aime beaucoup Travolta, et que j'étais ravie de le retrouver face à un petit jeune (tout est relatif!) comme Hugh Jackman. Mais bon, le casting c'est une chose, et oui, on admire la plastique de Hale Berry sous toutes ses coutures, pour le plus grand plaisir des hommes, j'imagine, mais il n'y a pas que le casting... C'est un joli suspense bien mené, avec son lot de scènes d'action, de bagarres et de surprises en tous genres. C'est bien écrit, et je me suis laissée prendre sans difficulté par l'histoire, qui n'est pas aussi simple qu'elle n'en a l'air, loin de là.
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Stanley, qui vient de boucler deux années de prison pour avoir hacké par idéalisme le réseau du FBI, est donc recruté, bon gré mal gré, par un mystérieux Gabriel qui souhaite récupérer des fonds blanchis par le gouvernement afin de mener une guerre contre le terrorisme... la motivation première de notre chevalier des temps modernes, ce sera la possibilité de soustraire sa fille, qu'il adore, à son ex-femme, actrice remariée à un magnat du porno. C'est un ressort classique, mais j'aime beaucoup le fait que Stanley se batte pour sauver sa fille, c'est très Die Hard sur le principe, et c'est plutôt bien joué, d'autant que la petiote est très crédible dans son rôle.
Je dois avouer qu'il y a des scènes savoureuses, notamment celle pendant laquelle Gabriel donne à Stanley soixante secondes pour cracker un mot de passe. Gabriel qui, non seulement lui colle un revolver sur la tempe, mais confie à une jeune femme une mission bien particulière (Gabriel: Oh she's good isn't she!). C'est très osé... et ça marche particulièrement bien à l'écran -je n'avais d'ailleurs jamais rien vu de tel, j'en suis restée les yeux écarquillés comme des soucoupes!- L'évasion en bus est là encore digne d'un Die Hard, quant à la prise d'otages... certaines images sont très dures, Gabriel ne reculant devant rien pour persuader les autorités de sa détermination, et Travolta joue son rôle à la perfection.
Stanley: How can you justify all this?
Gabriel: You're not looking at the big picture Stan. Here's a scenario. You have the power to cure all the world's diseases but the price for this is that you must kill a single innocent child, could you kill that child Stanley?
Stanley: No.
Gabriel: You disappoint me, it's the greatest good.
Stanley: Well how about 10 innocents?
Gabriel: Now you're gettin' it, how about a hundred - how about a THOUSAND? Not to save the world but to preserve our way of life.
Stanley: No man has the right to make that decision; you're no different from any other terrorist.
Gabriel: No, you're wrong Stanley. Thousands die every day for no reason at all, where's your bleeding heart for them? You give your twenty dollars to Greenpeace every year thinking you're changing the world? What countries will harbor terrorists when they realize the consequences of what I'll do? Did you know that I can buy nuclear warheads in Minsk for forty million each? Hell, I'd buy half a dozen and even get a discount!

Sérieusement, en regardant la date de sortie du film, je comprends pourquoi je suis passée à côté à sa sortie au cinéma, je ne dois pas être la seule, d'ailleurs, et je dois dire que ça place ce film dans une perspective encore différente... j'ai le sentiment qu'il est sorti au plus mauvais moment. Comment aurait-il été reçu quelques mois plus tôt (on ne peut pas vaincre le terrorisme par le terrorisme?)... ou quelques mois plus tard (œil pour œil, dent pour dent?)
Réalisé par Dominic Sena. Avec John Travolta, Hugh Jackman, Halle Berry. Sorti le 12 septembre 2001.


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