Harkis, conférence de presse du jeudi 11 juin 2009...

Le Président de l'association 2ID-Harkis du Loiret s'explique sur la conférence de presse du jeudi 11 juin 2009.
Ci-dessous l'intégrale du courrier adressé à Monsieur le Secrétaire d'Etat.

Monsieur le Ministre,

J’ai bien reçu l’invitation de vos services à participer à la conférence de presse des principaux organes d’informations et sites Internet des Harkis et rapatriés pieds-noirs prévue le jeudi 11 juin 2009.

Je tenais à vous remercier pour cette invitation qui m’honore, mais je me dois de vous dire que je ne pourrai pas participer à cette conférence.

En effet, en accord avec le conseil d’administration de l’association, j’estime que ma participation n’est pas utile : un ministre de la République a parfaitement le droit de s’exprimer librement et il ne m’appartient pas de prêter attention à des rumeurs, surtout si elles sont relayées par des médias mal informés ou malintentionnés.

En outre, j’ajoute qu’une rencontre qui ne me permettrait pas d’aborder des sujets importants pour celles et ceux que je représente et qui me font confiance, ne présente pas d’intérêt pour mon association.

En revanche, je suis tout à fait favorable à une rencontre qui aurait pour objet de discuter de la situation des anciens harkis et de leurs familles ainsi que des mesures qui devaient être mises place en leur faveur.

A cet effet, j’attire tout particulièrement votre attention sur notre volonté à faire toute la lumière sur la guerre d’Algérie, tant du côté algérien que français, et sur notre attachement à améliorer le dispositif d’indemnisation des anciens harkis et à le compléter en y intégrant leurs enfants, écartés jusqu’à présent de toutes les mesures de réparation.

Je vous informe d’ores et déjà que c’est bien volontiers que je participerai à une telle rencontre, si elle devait avoir lieu, si vous me faites l’honneur de m’y associer, pour y apporter mon expérience du terrain et des propositions simples mais attendues par nous.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma considération très distinguée.