Magazine Humeur

Les turpitudes du voisinage...

Publié le 28 septembre 2007 par Miss Chanel

Une fois de plus, je vais vous narrer ma rieulle laïfe. 

Depuis que je suis installée en Bretagne, je vis en location dans un immeuble récent, sécurisé avec les espaces verts qui vont bien et qui, au passage, me coûtent la peau du c** en frais d'entretien.

D'ailleurs, il n'y a pas que les frais qui me font bondir, déjà quand tu vois le level des loyers qui se pratiquent ici, tu as l'impression de vivre un cauchemar.

Rennes n'est qu'une ville moyenne et j'ai beaucoup de mal à comprendre la politique du marché locatif qui s'y pratique. On a beau me dire que c'est à cause des parisiens qui arrivent en force (ils ont bon dos les parigots) ceci n'explique pas cela.

Je viens de la ville rose et je peux te dire que là-bas le marché immobilier est certes élevé mais en rapport avec la ville et ses caractérisques et  reste néanmoins en deçà de ce que l'on peut trouver à Rennes, ce qui tout de même un comble !

Petit aparté terminé, j'en reviens à mon immeuble en bordure de canal d'où je peux mater à loisir les joggeurs qui s'y promènent (soupir).

Je précise que je vis en rez-de-chaussée, ce qui est fort agréable l'été (enfin je veux dire quand il y a un été) mais qui comporte un inconvénient de taille, le voisinage.

Déjà j'avais fait part lors un comm' sur le site  de Sonia de la nuisance provoquée par un étudiant qui venait régulièrement se soulager la vessie, la nuit tombée, sur le plexi de la terrasse et qui outre le bruit que cela engendrait, il en dégageait une odeur nauséabonde, au point de faire fuir les chats, c'est pour dire...

Nuisance que j'ai bien vite éradiqué, non pas en électrifiant le plexi comme on me l'avait suggérer, mais en surprenant le malotru en plein flagrant délit, passablement imbibé d'alcool mais assez lucide pour comprendre mon mécontentement à s'en pisser sur les mains (beurk beurk beurk) en me disant d'un air penaud " je ne recommencerai plus m'dame ",  et moi lui répondant  "mademoiselle, on dit mademoiselle". M'enfin quoi, j'ai pas lutter toutes ces années à esquiver le mariage de toutes mes forces pour qu'on finisse par me dire "madame" ou alors c'est parce que je suscite le respect (muhahahahah) ?

Débarrassée du nuisible, je pouvais reprendre ma petite vie tranquille, mais c'était sans compter sur le voisin du dessus. V'la ti pas que ce dernier prend, lui aussi, ma terrasse (décidément elle est sacrément convoitée) pour sa résidence secondaire, à moins que ce ne soit son dépotoir.... va savoir !

Toujours est-il que je l'avais déjà surpris en train d'aéré sa nappe à carreaux toute moche, que j'en voudrais même pas comme chiffon pour nettoyer mes JBM, laissant gracieusement tomber les miettes de son repas sur ma terrasse.  Miettes que j'ai d'ailleurs failli recevoir sur la tronche. Je lui  fait donc remarquer, gentillement, que s'il veut épouster  son chiffon crasseuxsa nappe qu'il le fasse ailleurs mais en guise de réponse, il se contenta de fermer bruyamment sa baie vitrée.

Autre désagrément, chaque soir, j'ai l'impression qu'il déménage ses meubles tellement il est bruyant. Après un avoir déposé dans sa boîte aux lettres une missive explicative sur les nuisances sonores, il s'était calmé.

Mais il persiste dans son manque de savoir vivre ce goujat et d'ailleurs je ne suis pas, aux dires du concierge, sa seule victime. Il n'est pas capable de déposer ses ordures ménagères dans les poubelles vertes, puisqu'il ne prend pas la peine de trier ses déchets (tu penses) mais dans la jaune qui est destinée aux écolos de l'immeuble et ça énerve le concierge et les écolos.

De plus, il est détenteur d'un garage qui lui sert de dépotoir (encore !) ce qui fait qu'il n'a plus la place pour y rentrer sa poubelle à quatre roues. Et bien qu'à cela ne tienne, le bougre se gare comme une p** en la faisant dépasser d'une cinquantaine de centimes puisqu'il n'a la pas la place pour la rentrer complètement. Sauf que ces quelques centimètres gênent considérablement son voisin en vis à vis, qui lui doit manoeuvrer comme un malade pour garer son audi A8, qu'il n'est  pas content, mais alors pas content du tout le monsieur.

Et puis dernièrement, alors je lisais tranquillement sur la terrasse, profitant du soleil furtif de la bretagne, une idée saugrenue me pris soudainement de me lever pour soulager un besoin naturel quand le pot de fleur du goujat chuta à quelques centimètres de mes pieds. J'ai bien cru que j'allais le prendre sur la tronche aussi celui-là. De plus, ce n'est pas un pot de fleur d'amateur, celui-là c'est pour faire de la compète de haut niveau, bien lourd et bien rempli.

Prise sur le vif, je monte vite fait pour lui faire part de mon mécontentement mais hélas il n'était pas là. Bigre !

Quelques jours plus tard, alors que j'étais dans ma cuisine, je vois un laidron en chemise bleue se balader sur ma terrasse. Ni une, ni deux, je saisi la balle au bon et ouvrant ma fenêtre je l'interpelle.

Mais ce con** fut tellement surpris de mon apparition que j'ai cru qu'il allait faire un malaise cardiaque. Il était devenu livide que j'en ai même ri et en profita pour déverser mon venin en lui faisant comprendre que son pot de fleur a bien failli  me trucider et que si ça reproduisait, le concierge, le proprio de l'audi, les écolos et moi allions lui faire la peau. 

Là encore, pas de réponse. Même pas monosyllabique, même pas une onomatopée.... et si ça se trouve il est décédé en rentrant chez lui ou bien ?


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