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The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society

Par Madame Charlotte

guernseyAuteur:  Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
Titre en français : Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patate
Éditeur : Bloomsbury
1ère édition : 2008
Nb de pages : 243
Lu : juin 2009
Ma note: abandon abandon

Résumé :
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis – un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant. Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey , découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… Jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu’elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

Mon avis
Ben oui mais non…Ce qui avait tout pour me plaire et qui commençait si bien tombe à plat subitement. Moment rare dans ma vie de lectrice, ce livre vient de faire l’objet d’un abandon, pouf ! comme ça, vais-je seulement m’en remettre ?

Et pourtant ça commençait bien. Des échanges épistolaires assez savoureux, à l’humour fin et délicieux, aux personnages attachants, touchants, dans un contexte d’après-guerre et de création littéraire. Un début de lecture franchement agréable et léger. Trop léger sans doute, car au milieu du livre, je me suis rendue compte que mon intérêt pour l’histoire et les personnages était émoussé, et qu’il ne s’était pas passé grand chose, finalement. Le rythme doit y être pour quelque chose, mais là, j’ai envie d’être intéressée, captivée par une histoire où il se passe des choses, et non devant des échanges polis à répétition entre 150 personnages.
Bref, le propos, le contexte, les personnages, tout me semble gâché par une forme épistolaire un peu superficielle et un ton naïf qui donnent une distance qui me dérange et qui m’ennuie. C’est mignon le temps de 100 pages mais au-delà c’est au-dessus de mes forces.

Je suis déçue d’être déçue…

Je me félicite toutefois de ne pas voir craqué pour la traduction trois fois plus chère que mon paperback en VO, à croire que je sentais la patate !!


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