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Mr : didier gosuin sans langue de bois

Publié le 02 juillet 2009 par Mj1729

MR : DIDIER GOSUIN SANS LANGUE DE BOIS !

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La lutte des clans est bien ouverte au MR, d’après le chef de groupe MR au Parlement bruxellois, le non moins FDF Didier Gosuin,bourgmestre d’Auderghem : le cumul ministre/président du parti de Didier Reynders « ne serait pas une priorité » selon lui, malgré les nombreuses divisions internes qui y règnent.

Didier Gosuin se range globalement dans le camp de Didier Reynders, il en a besoin pour défendre son fond de commerce FDF de "défenseur des francophones", lui qui pratique les cumuls et les copinages politiques depuis toujours dans sa commune et qui sans l’assise du MR n’existerait plus.

Il est un fervent adepte de la "doctrine existentielle" du MR: « gouverner seul, écarter tout ombrage d’autres personnalités politiques, éliminer toute opposition, régner en "patriarche despotique" au sens large sur tous les leviers possibles et imaginables de la commune et de la Région (si Bruxelles avait été MR), c'est-à-dire sur tout ce qui touche de près ou de loin les administrés!


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C’est précisément d’un changement d’idéologie que veulent les citoyens, supprimer la partitocratie à commencer celle du Mouvement réformateur assis sur l’individualisme plutôt que le collectivisme, le FDF de Didier Gosuin y a toute sa place et son ampleur, il faut constater comment ils dirigent leurs communes !

Il y a confusion d’idées sur ce qu’il appelle le "libéralisme social", qui devrait être un principe différent, contrairement à l’idée de vouloir tout décider seul pour les bienfaits de la société ; il y a fort à travailler sur ce principe démocratique, car qu’est-ce que le MR, éternellement en recherche de quelle réforme, sinon d’un rassemblement de personnalités exclusivement intéressées par la pure soif du pouvoir de régner sur le clientélisme, ce dont on reproche notamment au PS, mais jamais pour le bien-être des gens.

Seuls les privilégiés de ces partis profitent de leurs propres avancées électorales, il n’y a aucune évolution en terme de progrès sur le plan collectif à moins qu’il ne s’agisse de dépense inutile comme dans les Travaux publics effrénés (Auderghem est en chantier permanent et presque à ciel ouvert avec des budgets effroyables d’équipement public en pleine crise et situation de déficit de l’Etat) , ils cadenassent tous les niveaux de la société pour l’usage des seuls biens nantis, c’est leur seul combat non du réformisme mais d’une forme de conservatisme des classes des riches et des dépenses suspectes c’est-à-dire non débattues démocratiquement, un choix toujours imposé, jamais dans le sens citoyen !

Les ténors du MR sont de mauvaise fois, ils veulent que Didier Reynders choisisse un des deux postes au lendemain des élections, mais ils l’ont élu à deux reprises, déjà à la présidence en parfaite connaissance de cause : n’était-il pas déjà vice-Premier et annonçait qu'il le resterait ?

Pourquoi dès lors poursuivre une autre option qu’ils ont suivie pendant les deux précédentes campagnes en prétextant aujourd’hui que "le cumul n'est pas bon, n'est pas sain." Comme pour se repositionner face à l’éthique demandée de l’Olivier?

Les langues se délient devant la presse pour une part des tribuns mécontents du MR, mais aussi dans l’anonymat, les cadres de la base du terrain du MR souhaite, outre une nouvelle programmatique de parti plus populaire et moins nombriliste avec la lutte de ses clans engagés dans un odieux chantage post-électoral ( d’un côté les Louis et Charles Michel agissant de concert avec Richard Miller et Jean-Paul Wahl détestant la situation de défaite du MR, de l’autre Jacqueline Galant et Gérard Deprez (MCC) qui a déjà menacé de claquer la porte ; enfin pas le FDF de Didier Gosuin, qui apprécie la façon dont Reynders l'associe aux débats d'une façon qui tranche avec la méthode Louis Michel), une démission de son président Didier Reynders, en tout cas une prise de position ferme sur les cumuls de celui-ci dans l’optique du virage soudain d’une nouvelle éthique politique et de l’instauration d’une meilleure gouvernance, quatre élus du MR se sont exposés à critiquer et à remettre en cause leur président Didier Reynders, la démission est fort probable en fonction du meneur de clan qui se met en place… !


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Didiers Reynders est désavoué malgré une campagne agressive conforme à celle de 2007 sans projet réel d’avenir pour les citoyens et qui aurait mieux valu de positiver de  vrais arguments de programme plutôt que de tout miser sur l’attaque de certains leaders du PS, le condamnant d’office à toutes négociations ultérieures avec les autres partis, mais aussi pour avoir échoué dans son objectif symbolique majeur de ne pas avoir changer le centre de gravité en Wallonie, laissant le PS à deux reprises comme premier parti wallon, ses sous-lieutenants des régions n’ont pas brillé non plus par leurs résultats en dessous des espérances électorales attendues !

C’est cela qui rend de la crédibilité à un parti au risque de le voir éclater et disparaître, ce qui arrivera d’emblée d’ici la fin de l’année, certainement pour les prochaines élections de 2011, un vrai parti de droite reste à inventer !

Le MR va plus mal que l’opinion ne le pense, il se déchire vraisemblablement vers la rupture prochaine, quoi de plus étonnant que de reporter maintenant toutes les responsabilités sur son bouc émissaire tout désigné, Didier Reynders, qui certes aura tenu plus longtemps que l’intrépide Daniel Ducarme qui avait déjà essayer de réformer le parti de « la réforme perpétuelle », mais sans aucun résultat depuis feu Jean Gol, son image a été très mal perçue lors de la dernière campagne du 7 juin dans l’acharnement thérapeutique contre Elio Di Rupo qui aura provoqué un effet placebo non négligeable d’un soutien plus renforcé de la population autour des valeurs socialistes, malgré les insidieuses tourmentes contre certains dirigeants corrompus du parti, d’autre part dans la fin de non recevoir du capitalisme qui reste néanmoins fidèle à lui-même et qui paralyse abondamment le MR libéral que trop libéral au devant d’un faux libéralisme social de Louis Michel, davantage dans la tournure de la revente de Fortis dont le président et Vice-premier ministre Didier Reynders s’imposant seul comme pompier pour éteindre le feu de la crise en Belgique, n’oublions pas ses nombreuses erreurs au ministère des finances, l’échec de la réforme Copernic et l’échec des mesures anti-fraudes fiscales qui lui incombent aussi une lourde responsabilité dans les résultats électoraux même si le MR n’a perdu que 14.000 voix et deux sièges. Les jours du président Reynders sont comptés…

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