Je m'étais récemment amusé à démonter certains des arguments du néo-réac anti-écolo bouffon Malakine (Enfiler des perles anti-écolo). Parmi ces arguments, il y en avait un auquel je n'avais pas pris la peine de répondre. C'est dommage car en me creusant un peu la tête j'aurais pu.
Cet argument, c'est celui de l'arrêt de l'exploitation de certaines ressources naturelles. Je cite Malakine, en commentaire ici-même :
Et je note que tu ne réponds pas à l'argument majeur qui me fait dire que ce combat est de la farce car perdu davance. Est-ce que tu crois vraiment que l'humanité laissera dans le sous sol la moindre tonne d'énergie fossile sans la brûler un jour ? Hein ? Tu crois ça ? Surtout si tu penses qu'il n'existe aucune énergie de substitution ?!! Belle cohérence !
Réponse par l'exemple, puisqu'apparemment les principes ne sauraient suffire : L'Equateur renonce à exploiter le pétrole du Yasuni.
Pourquoi un tel sacrifice de la part de l'Équateur (qui produit malgré tout 500 000 barils par jour) ? Pour ne pas sacrifier l'incalculable biodiversité de la zone. La biodiversité ? Vous savez, ce truc dont tout le monde se fout et qui pourtant rend des services inestimables (et pourtant chiffrés).
C'est certes juste un exemple. Certes isolé. Mais entre les chiffres de Sir Nicholas Stern et les rapports alarmants sur la disparition des espèces, espérons que c'est amené à se développer. Tout ça pour dire que la course à l'exploitation des ultimes ressources pour se gaver au CO2 n'est pas automatique. L'initiative de l'Équateur n'est certes pas uniquement philanthropique puisque le pays attend une rétribution pour son "sacrifice", mais elle a le mérité de proposer une autre manière de valoriser les espaces naturelles que de les saccager avec leurs habitants, humains ou non.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble